Publié dans Politique

Kidnapping et assassinat à Anjozorobe - Arrestation de Ratex et ses acolytes

Publié le dimanche, 01 septembre 2024

Nouveau rebondissement dans l’affaire de kidnapping et d’assassinat de 4 otages par leurs ravisseurs. Alors que l’opinion est encore profondément choquée suite à cet évènement tragique, les recherches  se sont intensifiées du côté des Forces de l’ordre. L’étau s’est ainsi resserré autour des principaux suspects dont les surnommés Lepapa et un certain Ratex, ou encore Rakom. Ces recherches ont porté leurs fruits, et ce, de manière inattendue.

Pas plus tard qu’hier, le suspect longtemps recherché et accusé d’avoir participé à cet assassinat, c’est-à-dire Ratex avait été arrêté, avec ses acolytes. L’arrestation du principal suspect se serait déroulée à Beronono, Anjozorobe, selon une source. Une information qui a été confirmée par le ministre des Forces armées, le Général Sahivelo Lala Monja Delphin, lors de sa brève intervention sur la chaîne de télévision nationale, aux côtés de ses homologues de la Gendarmerie et de la Police, dans la soirée d’hier.
Les images de Ratex à genou, les mains attachés dans le dos, et entouré de membres des Forces de l’ordre ont vite fait le tour des réseaux sociaux et réjoui les internautes. Cependant, certains détails ne manquent pas d’intriguer, notamment le fait que le suspect porte le même sweat à capuche rouge qu’on voit sur sa photo dans l’avis de recherche.
Ennemis publics
« Nous les classons comme des ennemis du peuple qu’il faut traquer à tout prix jusqu’à ce que le réseau soit démantelé. Nul n’ignore leurs crimes, l’assassinat des 4 otages, en l’occurrence », a déclaré le ministre Sahivelo à propos de la bande de ravisseurs. Il ne reste donc plus qu’à retrouver les traces de Richard Rafalimanana, alias Lepapa, et autres bandits qui sont aussi  célèbres dans le kidnapping.
De toute façon, les efforts menés actuellement par les Forces de l’ordre, tendent dans le même sens, même dans des localités autres qu’Anjozorobe, et ce, conformément aux consignes stricts du Président Andry Rajoelina dans son discours à l’ACMIL d’Antsirabe, vendredi dernier.
Par ailleurs, la population est en même temps invitée à coopérer, ne serait-ce que dans le domaine du renseignement. Enfin, les chefs de ces entités des Forces ont saisi cette intervention médiatique pour présenter leurs sincères  condoléances aux familles endeuillées.
Franck R.

Fil infos

  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés
  • Monastère de Mahitsy - Au cœur du silence bénédictin
  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

A bout portant

AutoDiff