Ces documents sont parfois difficiles à obtenir en raison des procédures administratives longues et complexes. Par exemple, l’obtention d’un certificat de nationalité nécessite la présentation de documents que beaucoup de jeunes candidats n'ont pas en leur possession, comme le livret de famille de leurs parents ou leurs actes de mariage. L'exigence d'un livret de famille pour l'obtention d'un certificat de nationalité soulève des interrogations quant à la rationalité de ces conditions. La CENI propose que la simple présentation d'une carte d'identité nationale devrait suffire pour établir la nationalité d'un candidat. Cette proposition, si elle était acceptée, pourrait grandement simplifier le processus de dépôt des candidatures et encourager davantage les candidats à s’engager dans la course électorale.
Réformes proposées et Initiatives de la CENI
Face à cette situation préoccupante, la CENI a pris l’initiative d’adresser une requête à l'Etat pour qu’il facilite le processus de délivrance des documents nécessaires. Lors d'une réunion de concertation avec les représentants de l'Etat, ainsi qu'à travers une lettre adressée au Gouvernement, la CENI a plaidé pour des mesures visant à alléger les formalités administratives et à rendre le processus de dépôt de candidatures plus accessible. La CENI espère
une augmentation des candidatures au cours de la dernière semaine de dépôt. Les réformes demandées pourraient potentiellement lever certains des obstacles rencontrés par les candidats. Toutefois, la CENI a d'ores et déjà fait savoir qu'elle n'envisage pas de changement du calendrier électoral. En plus des difficultés en matière de document administratives, il faut aussi noter que les ruades vers les OVEC « à la dernière seconde » pour déposer son dossier est une habitude. La semaine à venir verra certainement l’apparition de nombreux prétendants au poste de maire.
Nikki Razaf