Deuxièmement, il faut que tout le monde soit mis au même niveau d’information. Les informations sur les chantiers en cours et à réaliser pour le dernier trimestre de l’année ont été alors partagées. De fait, les directeurs régionaux sont mieux au fait de la situation vécue par les usagers des routes sur le terrain. Instruction leur est alors donnée d’agir et de réagir sur-le-champ sans avoir à attendre l’aboutissement de la procédure en haut lieu en cas de besoin.
Le troisième point abordé lors des retrouvailles à Alarobia, hier, a justement porté sur l’anticipation quant à la prochaine saison des pluies. Chaque année, les cyclones touchent plusieurs régions en affectant les infrastructures routières au grand dam des usagers. Des mesures préventives s’imposent afin de minimiser les dégâts éventuels.
Les directeurs régionaux sont exhortés à entretenir une bonne collaboration avec les collectivités territoriales décentralisées, les services techniques déconcentrés, les élus locaux, le secteur privé et les organisations de la société civile. C’est de cette façon que l’exécution des projets de construction ou de reconstruction et de réhabilitation des axes routiers se déroule correctement.
Par-dessus tout, puisqu’il est question de bonne gouvernance et de nouvelle approche, une attention particulière sera portée sur la passation des marchés publics loin de la corruption. Le moment viendra sûrement pour le ministre Richard Rafidison et son équipe de discuter ensemble avec les entrepreneurs, les piliers majeurs de l’exécution des projets routiers à Madagascar.
M.R.