Publié dans Politique

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Publié le jeudi, 26 septembre 2024

Madagascar-Ghana : Relation diplomatique établie. En marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, la signature d'un communiqué conjoint entre la République de Madagascar et la République du Ghana a été effectuée mardi dernier. Cette démarche a été conclue par la ministre des Affaires étrangères de Madagascar, Rafaravavitafika Rasata, et la ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale du Ghana, Shirley Ayorkor Botchwey. Ce communiqué officialise ainsi l’établissement de relations diplomatiques entre les deux nations. Le Gouvernement malagasy considère l'expérience du Ghana comme précieuse, notamment en tant qu'Etat hôte du secrétariat de la ZLECAF. Cette collaboration est perçue comme cruciale pour l'intégration régionale et l'application de l'accord. Madagascar réaffirme ainsi son engagement à renforcer son intégration économique au sein du continent africain. Pour Madagascar, l'avenir est envisagé comme une Afrique unie et prospère. En poursuivant le processus de ratification de la ZLECAF, le pays aspire à contribuer significativement à la réalisation de "l'Afrique que nous voulons".



Appel à la réforme de la gouvernance mondiale lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G20.
Une représentation équitable et un soutien adéquat pour les pays vulnérables au changement climatique. Le 25 septembre 2024, une réunion importante des ministres des Affaires étrangères du G20 a eu lieu à New York, abordant le thème « Construire un monde juste et une planète durable ». Ce rassemblement a été marqué par des discussions sur la nécessité d'une réforme profonde et urgente de la gouvernance mondiale, en réponse aux défis économiques et environnementaux actuels. Représentant Madagascar, Rafaravavitafika Rasata, ministre des Affaires étrangères, a lancé un appel vibrant pour une réforme du système multilatéral. Dans son allocution, elle a remercié le Brésil pour son leadership, tout en soulignant les insuffisances du système actuel face aux réalités du XXIe siècle. L'accent a été mis sur la nécessité d'une meilleure représentation des pays en développement, notamment ceux d'Afrique et des îles, dans les institutions internationales. Elle a également abordé la nécessité d'une réforme des institutions financières internationales. Cette réforme vise à mieux répondre aux besoins spécifiques des pays à faible revenu, en favorisant une croissance inclusive et un accès équitable aux financements pour le développement. Enfin, Madagascar a réitéré son soutien au Consensus d’Ezulwini, plaidant pour une représentation accrue de l'Afrique au sein du Conseil de sécurité des Nations unies. « La création d'une gouvernance mondiale juste est essentielle pour permettre à chaque nation, qu'elle soit grande ou petite, de participer activement aux décisions mondiales », indiqua-t-elle.



Soutien des partenaires aux élections à venir. Les partenaires de Madagascar se sont engagés à accompagner le pays dans l'organisation des élections communales et municipales, en veillant à ce que le processus électoral soit en adéquation avec les normes démocratiques. Cela a été évoqué lors de la 4ème réunion du Comité de pilotage du projet RPEDEM (Renforcement des processus électoraux et démocratiques à Madagascar) à la CENI Alarobia, hier. Cette réunion a rassemblé des représentants des pays partenaires de Madagascar impliqués dans le projet. L'objectif principal de cette rencontre était de discuter du soutien à la CENI dans le cadre des préparatifs pour les élections communales et municipales prévues le 11 décembre prochain. Lors de cette rencontre, le Dr. Edward Christow, représentant résident du PNUD, a souligné l'importance de l'engagement des partenaires à Madagascar. Il a été indiqué que les discussions sur les aspects démocratiques des élections seraient renforcées. Une attention particulière a été portée à la nécessité de rendre les élections crédibles, transparentes, pacifiques, inclusives et acceptées par tous. La réunion a également été influencée par le contexte politico-judiciaire récent, qui a suscité un vif intérêt dans l'opinion publique. En réponse à cette situation, le Dr. Christow a promis d'intensifier les échanges avec toutes les parties prenantes. L'objectif est d'améliorer les divers aspects des élections à Madagascar, afin d'assurer leur intégrité et leur acceptabilité.



Création de la centrale de l'or de Madagascar pour succéder à l’ANOR. Le Conseil des ministres a récemment adopté un décret portant sur la création de la Centrale de l'or de Madagascar (COM). Cette décision marque une étape importante dans la gestion des ressources aurifères du pays. Le décret fixe également les statuts qui régiront le fonctionnement de cette nouvelle institution. La Centrale de l'or de Madagascar sera responsable de plusieurs missions essentielles dont la formalisation des activités aurifères, soit de structurer et de réguler les activités liées à l'exploitation de l'or dans le pays. Puis, elle assurera le suivi et la gestion de la base de données. Ce système de suivi sera mis en place pour gérer les informations relatives à l'or, ce qui permettra une meilleure transparence dans le secteur. Enfin, la COM sera en charge de la régulation des pratiques aurifères afin d'assurer une exploitation durable des ressources. La Centrale sera également responsable de la fonte de l'or et de l'apposition d'un poinçon officiel, garantissant ainsi la qualité et l'authenticité des produits aurifères. Il est important de noter que la Centrale de l'or de Madagascar représente une continuité de l'Agence nationale de la filière or (ANOR). Cependant, la COM se distingue par une extension de ses attributions, permettant une approche plus intégrée et systémique de la gestion de l'or dans le pays.

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Editorial

  • Aveu d’impuissance ?
    L’ancien parti au pouvoir Hery Vaovao ho an’i Madagasikara (HVM) boycotte les sénatoriales prévu pour le 11 décembre 2025. Suite à la proposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), après la validation de la Haute Cour institutionnelle (HCC) et suite à la confirmation du Gouvernement, la date du 11 décembre des sénatoriales est désormais retenue et officielle. En fait, le coup d’envoi est lancé ! On garde toujours fraîche dans les mémoires la toute puissance de la formation politique, HVM, soutenant le régime politique dirigé par Hery Martial Rakotoarimanana Rajaonarimampianina de 2013 à 2018. Le rouleau compresseur du parti ne laissait aucune chance à toute forme ou force politique voulant barrer la route ou du moins le rivaliser ou encore semer le trouble sur la marche royale du régime Bleu. Mais, dès le départ, le régime de Rajaonarimampianina et la clique qui l’entoure furent plombés par un handicap sévère…

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