Publié dans Politique

Sûreté aérienne - Un audit à blanc pour répondre aux normes internationales

Publié le mercredi, 25 septembre 2024

Le domaine de la sûreté aérienne est d’une importance capitale pour garantir la sécurité des passagers et la protection des infrastructures aéroportuaires. Madagascar, en vue de l'audit du  Programme universel d'audits de sûreté (USAP) prévu du 12 au 23 janvier 2025, a initié un audit à blanc, une démarche essentielle pour évaluer et renforcer les mesures de sûreté en place. L’enjeu principal réside dans la préparation optimale en vue de l’audit USAP qui influencera la notation de la Grande ile en matière de conformité aux normes de sûreté aérienne. Une évaluation positive pourrait non seulement renforcer la réputation du pays en matière de sécurité aérienne, mais aussi attirer davantage de compagnies aériennes et de touristes, ce qui est crucial pour l'économie estivale.

Le lancement de la session d'audit à blanc a eu lieu le 24 septembre 2024, soulignant l'engagement de Madagascar à renforcer ses standards de sûreté aérienne. Le colonel Gervais Damasy, directeur général de l’Aviation civile de Madagascar (ACM), a rappelé l'importance vitale de cette évaluation pour la sécurité aérienne du pays. L'objectif principal de cet audit test, qui se déroulera du 24 septembre au 6 octobre 2024 dans les aéroports d’Ivato et de Nosy Be, est de préparer efficacement l'audit USAP à venir en identifiant les éventuelles lacunes dans les mesures de sûreté existante.
L’audit à blanc a plusieurs étapes et sera dirigé par Moussa Ndiaye, Expert AVESEC-OACI, avec l’assistance de Barnabé Metohoue. Premièrement, la consultation des documents de sûreté  au cours de laquelle les experts examineront les procédures et les politiques de sûreté mises en place par l’ACM pour s’assurer qu’elles répondent aux normes et recommandations de l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI). Puis, il y aura l’entretien avec le personnel de sûreté pour évaluer la sensibilisation et la connaissance des employés sur les pratiques de sûreté. Enfin, l’observation sur site permettra de constater les procédures opérationnelles et leur mise en œuvre effective. En identifiant les mesures à améliorer et en impliquant toutes les parties prenantes, Madagascar pourra non seulement se conformer aux exigences de l’OACI, mais aussi renforcer la sécurité de son espace aérien.
Nikki Razaf

Fil infos

  • Kenya - Le Président Andry Rajoelina à la tête des supporters des Barea
  • « Divas Hit the Road » - Une émission qui célèbre la coopération sino-malagasy
  • Diplomatie et économie - La vice-présidente de la Colombie en visite de travail dans le pays
  • Retour des reliques sakalava - Une cérémonie d’hommage national à Antananarivo
  • Feuille de route 2011 - Ravalomanana, amnésique et de mauvaise foi
  • Accident de parachutisme - Trois officiers des Forces armées tués
  • Elections sénatoriales - La CENI propose le 11 décembre 
  • Droit d’entrée aux aires protégées - Près d’un milliard d’ariary octroyé aux communautés riveraines
  • Investissements miniers - L’opacité des réformes dénoncée par la société civile
  • Affaire des Boeing 777 - Les deux cerveaux présumés séparés de prison   
Pub droite 1

Editorial

  • Présents ou non !
    Sont-ils là ou non ? La présence ou non des agents du Federal Bureaucrate of Investigation (FBI), Police Fédérale américaine, fait jaser. Le sont-ils physiquement sur le territoire ? Les autorités le confirment. Tandis qu’une frange de l’opinion relayée par certaine presse locale doute ! Jusqu’à remettre en cause publiquement la véracité de l’information officielle. Des suites de l’éclatement de la sulfureuse « Affaire des cinq Boeing 777 » dont la dimension et les impacts dépassent de très loin les limites territoriales de la République Malagasy, l’Etat malagasy sollicite la coopération des Services internationaux plus compétents en la matière dont entre autres le FBI et l’Interpol. Une presse étrangère faisait état d’atterrissages en Iran de cinq Boeing 777 immatriculés à Madagasikara. La curieuse information avait fait l’effet d’une bombe à Antananarivo. Illico, le ministre des Transports et de la Météorologie, à l’époque des faits, Valéry Ramonjavelo, directement concerné et entouré…

A bout portant

AutoDiff