Publié dans Politique

Eau et électricité - Le DG de la JIRAMA et deux ministres convoqués à Ambohitsorohitra

Publié le mercredi, 02 octobre 2024

Face aux problèmes liés à l’approvisionnement en eau et électricité qui sévissent à Antananarivo ainsi que sur l’ensemble du territoire national, le Président Andry Rajoelina a convoqué les responsables concernés pour une réunion d’urgence au Palais d’Ambohitsorohitra. Une réunion qui fait suite à la déclaration du Président sur la chaîne nationale visant à rassurer la population.  Ainsi, le directeur général de la JIRAMA, Ron Weiss ainsi que les ministres de l’Eau et de l’Energie ont pris part à cette réunion. Ce fut l’occasion pour le chef de l’Etat d’exiger des solutions à court terme de la part de ces responsables, ainsi que la planification de la construction d’infrastructures sur le long terme. Le pays fait face à un problème de sècheresse lié à l’absence de pluies. Par conséquent, la production en électricité tout comme l’approvisionnement en eau potable est en baisse.

« J’ai déjà promis de trouver des solutions de façon immédiate. C’est pour cela que j’ai décidé d’appeler les responsables afin de se pencher sur la résolution des problèmes », a déclaré le Président Rajoelina. D’après ses explications, ce genre de réunion se tiendra chaque semaine pour effectuer le suivi des solutions.

Des solutions immédiates et à long terme

« En cette période sèche, nous allons augmenter la production thermique pour répondre aux besoins de la population d’Antananarivo. Il faudra également accélérer la mise en place de parcs solaires pour toutes les grandes villes tout en étudiant les opportunités pour une production hydraulique en électricité », a expliqué le ministre de l’Energie, Olivier Jean Baptiste.

Pour sa part, le ministre de l’Eau, Lalaina Andrianamelasoa a mis l’accent sur l’opérationnalisation  des centres de production et d’approvisionnement en eau. « Conformément aux consignes strictes du Président, nous allons trouver tous les moyens pour coordonner la distribution d’eau auprès de la population avec l’appui des partenaires », a – t – il affirmé. Il annonce la mise en place d’un task force dans ce sens. Parmi les solutions sur le court terme figure l’installation de forages autonomes dans la Capitale et la mise en place d’unités de traitement conteneurisé. Cette réunion d’urgence devra donc s’accompagner d’actions afin d’alléger le supplice de la population.

 

La Rédaction 

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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