Publié dans Politique

Kidnapping à Iavoloha - Un prisonnier de Tsiafahy dans le coup

Publié le mardi, 08 octobre 2024



Le kidnapping survenu à Iavoloha, le 9 septembre dernier d'un père de famille, qui se spécialise dans la location de véhicules, connait un rebondissement récent et inattendu. Car grâce à l'évolution technologique se traduisant par l'apport des caméras de surveillance, la Gendarmerie a pu arrêter l'un des auteurs de cet enlèvement. A son tour, le concerné a dénoncé ses deux complices, qui ont été également arrêtés. Et là, coup de poker ! Le bandit, c'est à dire celui qui était tombé dans le filet de la Gendarmerie (celui se trouve à l'extrême-droite sur la photo), est  condamné d'une peine de 15 ans de réclusion criminelle pour meurtre en 2019. Normalement, le concerné doit encore purger sa peine à la maison de force de Tsiafahy. Mais il est curieux que, non seulement, il peut déjà circuler librement mais surtout, voilà qu'il venait de commettre encore un kidnapping, 5 ans à peine après son incarcération pour homicide. Ce qui amène l'opinion à se poser la question pourquoi fermer les yeux, ou pourquoi tant  de tolérance envers un criminel de la trempe de ce ravisseur,  alors que la Police ou la Gendarmerie s'escrime à arrêter les grands criminels et autres malfaiteurs dangereux. Pour la réponse, on nous explique que ce prisonnier de Tsiafahy serait sous le régime spécial de la main-d'œuvre pénale ou MOP. Ce qui expliquerait sa possibilité de recouvrir partiellement la liberté que le concerné a exploitée pour recommencer à sévir à nouveau. N'empêche, les trois larrons, après qu'ils aient été soumis à un interrogatoire à la Gendarmerie, ont été déférés au Parquet, et ont été jetés en prison, toujours à Tsiafahy pour association de malfaiteurs, séquestration et extorsion de fonds, selon une source auprès de la Section de recherche criminelle ou SRC de la Gendarmerie à Fiadanana, hier.
Mais revenons sur l'enlèvement de cet affairiste, filière location automobile. Un inconnu l'a contacté au téléphone comme quoi son interlocuteur veut son aide en vue du transport d'une parturiente qui allait accoucher. Or, une fois que le présumé client était monté dans le véhicule, il a attaqué le propriétaire avec du big boss tout en lui braquant son arme à feu.
C'était le signal de départ à l'enlèvement de l'automobiliste victime, lequel le bandit lui a réclamé une rançon de 30 millions d’ariary contre sa liberté. Mais à ce moment-là,  la victime n'avait que 800 000 ariary et 100 euros sur elle. Mais la victime était tellement traumatisée par la menace et les intimidations qu'elle était poussée à donner également au ravisseur la somme qu'elle avait sur son compte en mobile money. En même temps que cela, le monsieur a appelé ses proches pour réunir encore le montant manquant. Au total, les bandits ont raflé 16 millions d’ariary avant de relâcher l'otage, le lendemain de son enlèvement, précisément le 10 septembre dernier à Ambatomaro.
Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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