Publié dans Politique

Diplomatie - La Grande île brille au sein de la communauté francophone

Publié le vendredi, 04 octobre 2024


A midi et demi (heure française) hier, le cortège qui transportait le Président Andry Rajoelina et son épouse a franchi la Cour de la cité internationale de la langue française à Villers- Cotterêts, dans l’Aisne, en région Hauts – de – France. Le couple présidentiel, accueilli par le Président français Emmanuel Macron et son épouse ainsi que la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie Louise Mushikiwabo, a été parmi les premières personnalités ayant ouvert le défilé des Chefs d’Etat invités à la cérémonie d’ouverture du 19ème sommet de la Francophonie. La Grande île a particulièrement brillé pendant cet évènement à forte consonance diplomatique puisqu’Edgard Razafindravahy, en sa qualité de nouveau secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI) a également été reçu par le couple présidentiel français.
Outre le Président malagasy, une trentaine de Chefs d’Etat et de Gouvernement ont répondu présent à cette cérémonie dont le Président Rwandais Paul Kagame, le Président de la Côte d’Ivoire Alassane Ouattara, le Président de la Guinée Bissau Umaro Sissoco Embaló, le Président du Bénin Patrice Talon pour le continent africain. A eux s’ajoutent d’autres Chefs d’Etat issus de pays francophones comme le Premier ministre canadien Justin Trudeau, le Prince Albert II de Monaco, entre autres.
Langue d’unité et de partage
Le Président Emmanuel Macron a particulièrement mis l’accent sur la place occupée par la langue française en tant que langue de partage dans différents domaines et dans plusieurs pays du monde pendant son discours pendant la cérémonie d’ouverture. « Notre langue est un espace pour s’informer, comprendre le monde, créer, innover, entreprendre. (…) De Madagascar à Maurice, en passant par La Réunion et les Comores, c’est une langue qui unit cet espace régional », a – t – il déclaré.  Le Chef de l’Etat a évoqué les défis de la langue française dans un monde en pleine évolution et appelé les autres pays à grossir les rangs de la grande famille de la Francophonie.
De son côté, la Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo a d’ores et déjà annoncé des perspectives prometteuses pour la communauté des francophones. Après avoir fait un tour d’horizon des projets menés avec succès par l’Organisation dans différents pays du monde, elle souligne la présence des pays francophones sur tous les fronts. « Les indicateurs de la Francophonie sont au vert » a – t – elle annoncé en évoquant les « candidatures francophones brillants » comme celle de Madagascar, du Djibouti ou encore l’île Maurice à la Présidence de la Commission de l’Union africaine dont l’élection est prévue au mois de février 2025. 
Divers sujets d’ordre économique, politique et culturel sont à l’ordre du jour de ce Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement qui constitue l’instance suprême de la Francophonie. La communauté francophone garde une influence non négligeable puisque la langue française compte 321 millions de locuteurs dans le monde.
Des lieux symboliques
Le choix du château Villers-Cotterêts pour accueillir cette première journée du Sommet n’est pas un hasard. L’endroit qui abrite la Cité internationale de la langue française est le lieu où le roi de France François Ier a signé l’ordonnance dite de Villers-Cotterêts, par laquelle le français devint la langue officielle du droit et de l’administration. Villers-Cotterêts est également l’endroit où est né le célèbre écrivain Alexandre Dumas. C’est la troisième fois que la France organise le Sommet de la Francophonie. Le 1er Sommet de la Francophonie s’est tenu au château de Versailles en 1986. Le IVe  Sommet de la Francophonie a eu lieu au Palais de Chaillot en 1991 et réuni 41 délégations étrangères.
Ayant intégré la Francophonie depuis sa création en 1970 à Niamey (Niger), Madagascar a toujours été un membre très actif au sein de cette organisation. La Grande île a été le pays hôte de plusieurs évènements, notamment les IIIème Jeux de la Francophonie en 1997, la Conférence ministérielle de la Francophonie en novembre 2005, la 32ème Session de la Conférence ministérielle de la Francophonie en novembre 2016 ou encore le 16ème Sommet de la Francophonie à la même année. L’Organisation Internationale de la Francophonie compte plusieurs projets de coopération avec Madagascar, et qui sont liés aux domaines de l’Education nationale, l’Enseignement supérieur, la Communication et la Culture, ainsi que la Justice. Madagascar sera aussi parmi les pays signataires des résolutions qui découleront de ce 19ème Sommet de la Francophonie.
Sandra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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