Début de l’impression des imprimés électoraux sensibles cette semaine. Après le tirage au sort des numéros d’ordre des candidats sur les documents officiels, place maintenant à l’impression de ces imprimés sensibles. Soava Andriamarotafika, rapporteur général de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) annonce que l’impression de ces documents - qui seront envoyés auprès des bureaux de vote en vue des élections du 11 décembre - devrait démarrer cette semaine. En effet, une délégation dirigée par Arsène Dama, président de la CENI, devrait partir en Afrique du Sud pour lancer le processus d’impression. La CENI rassure que malgré le report d’une semaine du délai de dépôt de candidature, la distribution des imprimés dont les bulletins uniques devrait se faire à temps et souligne que le processus électoral suit le calendrier défini depuis le début.
La digue Kiembe à Toliara à moitié construite. Actuellement, les travaux de construction de la digue Kiembe, située dans la ville de Toliara, ont atteint un taux d’avancement de 51%. Cela a été constaté lors d’une visite de chantier effectuée par l’équipe de la Direction régionale des Travaux publics (DRTP) de l’Atsimo-Andrefana, l’Agence routière ainsi que la mission de contrôle et l’entreprise CCODM. Des représentants des personnes affectées par le projet (PAPS) étaient également présents. Lors de cette descente, il a été constaté que les travaux progressent de manière satisfaisante. Ce projet d'envergure est essentiel pour le développement infrastructurel de la région. Le projet de la digue Kiembe inclut la réhabilitation d'une route s'étendant sur 4 927 mètres, avec une largeur de 7 mètres. Cette route reliera plusieurs Fokontany, notamment Ankiembe Ambany, qui se trouve à proximité du port et de l’aéroport de Toliara. La route traversera également les Fokontany Ankiembe, Motombe, et Andranomena. La mise en œuvre de ce projet est financée par la Banque européenne d'investissement, ce qui souligne son importance pour la région. La réalisation de ce grand projet est attendue avec impatience, car elle devrait apporter un développement significatif pour la ville de Toliara et ses environs. En améliorant les infrastructures, le projet vise à faciliter les déplacements et promouvoir l'accès aux services essentiels pour la population locale.
Formation des techniciens malagasy sur la protection des mangroves en Chine.
Un programme de formation cherchant à renforcer les compétences de 20 techniciens malagasy dans la protection des forêts de mangrove a été récemment mis en place. Ce projet se déroulera en Chine et s'inscrit dans un cadre de coopération internationale pour la protection de l'environnement à Madagascar. L'initiative est le fruit d'un accord signé entre le Gouvernement malagasy, le Centre international de la mangrove et la Mangrove Conservation Foundation. Cet accord a pour objectif principal d'améliorer la gestion et la protection des mangroves, essentielles pour la préservation de la côte malagasy, notamment face aux défis posés par les pluies, les cyclones et les marées hautes. Les participants apprendront les meilleures pratiques pour protéger et entretenir les mangroves, mais également une meilleure compréhension des écosystèmes. Les compétences acquises seront appliquées sur les côtes de Madagascar, contribuant ainsi à la préservation de cet écosystème vital. Le ministre de l'Environnement, Max Andonirina Fontaine, a souligné que cette initiative s'inscrit dans la politique générale du Gouvernement malagasy. Cela reflète la volonté de préserver les ressources naturelles de Madagascar tout en soutenant le développement durable.
La transformation digitale au cœur de la lutte contre la corruption à Madagascar.
La lutte contre la corruption à Madagascar a pris un tournant significatif avec l'élaboration de la nouvelle Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC). Une concertation thématique est organisée le 14 et 15 octobre, par le comité de pilotage de cette stratégie. L'accent a été mis sur le renforcement de la transparence, la digitalisation et l'exploitation des données comme leviers essentiels dans cette lutte. Avec 65% de la population âgée de moins de 18 ans, Madagascar possède une force démographique considérable. Il est souligné que, bien encadrée, cette jeunesse pourrait jouer un rôle crucial dans l'adoption des outils numériques. L'énergie de cette jeunesse, combinée à l'expérience des institutions publiques, représente un atout majeur pour transformer les services publics et réduire la corruption. La digitalisation ne se limite pas à l'amélioration de l'efficacité des services gouvernementaux; elle est également un outil puissant dans la lutte contre la corruption. En réduisant les interactions humaines dans les processus administratifs, elle limite les opportunités de corruption. De plus, la digitalisation permet une traçabilité des données, facilitant la prévention, la détection et l'enquête sur les détournements de fonds. Ainsi, les outils numériques apportent une double fonction : prévention et investigation. La transparence résultant de la digitalisation réduit les risques de falsification et d'usurpation d'identité, tout en améliorant la gestion des informations essentielles.