Publié dans Politique

Projet voie rapide à Toamasina - Les expropriés seront tous indemnisés

Publié le mercredi, 30 octobre 2024

« Il n’est pas question de démolir les biens d’autrui de n’importe quelle manière. Des évaluations ont déjà été effectuées. Les concernés seront tous indemnisés ». Le gouverneur par intérim d’Atsinanana, Andry Rakotovao, a réagi ainsi aux informations diffusées sur les réseaux sociaux au sujet de l’expropriation qui a débuté hier à Toamasina dans le cadre de la construction d’une voie rapide de 9,662 km de long reliant la RN2 au niveau du lieudit Sary Masina au port.

La procédure pour ce faire a été engagée depuis 2019, selon les précisions du ministère des Travaux publics (MTP). « La déclaration d’utilité publique était sortie en 2019 », a dit Lalao Mbolatiana Rajaonarivo, coordinatrice des projets au sein de ce ministère. Par la suite, toutes les étapes nécessaires à l’exécution du projet ont été respectées à des détails près.

La voie rapide est un projet présidentiel dont l’exécution bénéficie du soutien du gouvernement chinois. Les circonstances entourant la libération des emprises du tracé ont retardé le début effectif du chantier qui a pu démarrer en juin dernier pour se terminer en 2026, selon les prévisions. Le taux de réalisation est de 30 % en ce moment.

Entre temps, la tâche de la commission administrative d’évaluation a continué. La sortie de l’ordonnance d’expropriation pour cause d’utilité publique et de la déclaration des recettes au niveau du ministère de l’Economie et des Finances (MEF) a permis de procéder à l’expropriation proprement dite.

« La loi exige que les expropriés soient notifiés 15 jours à l’avance. Tous les concernés l’ont déjà été notifiés », a souligné la source auprès du MTP. Le délai prescrit est donc largement dépassé à ce stade. La semaine passée, des équipes de l’Aménagement du territoire et de la Préfecture de Toamasina ont encore mené une campagne de sensibilisation sur le site du projet.

Les expropriés ne sont pas tous en effet en possession de titres d’occupation réguliers. Mais ils seront tous indemnisés, rassurent les autorités gouvernementales. Certains des affectés ont même déjà reçu leurs compensations. 

« Nous ne sommes pas en possession de détails chiffrés à ce propos. C’est le MEF qui s’en occupe », observe Rajaonarivo. 

 

M.R.

Fil infos

  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Ruée vers les 24 postes de chef de Région
  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile
  • Direction Générale de l’ARAI - Un homme de l’intérieur prend les rênes
  • Premières pluies - Les infrastructures déjà mises à très rude épreuve
  • Actu-brèves
  • HCC - Trois anciennes ministres réintègrent l’Assemblée nationale

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Ecogeste
    Par définition, le terme « écogeste » traduit par un ensemble de comportements visant à sauvegarder l’environnement naturel au sein duquel évoluent les hommes. Un ensemble de gestes conscients et responsables des membres de la communauté villageoise qui s’inscrivent dans la dynamique de la protection de l’écosystème, de la biodiversité et de la nature qui entourent et façonnent les conditions de vie et d’existence des hommes. Un ensemble de comportements dicté par le souci permanent d’assurer la viabilité du présent et l’avenir des générations. Bref, un ensemble message cohérent que les aînés transmettent aux jeunes générations et cela pour la survie de la communauté.

A bout portant

AutoDiff