Publié dans Politique

Elections municipales et communales - Un début de campagne timide dans la Capitale

Publié le mardi, 19 novembre 2024
« 21 jours pour convaincre les électeurs, alors on démarre doucement » « 21 jours pour convaincre les électeurs, alors on démarre doucement »

Pas très chaud. Le lancement des campagnes électorales pour les élections communales et municipales à Madagascar a eu hier. Cette période de 21 jours est cruciale pour les candidats qui cherchent à convaincre les électeurs avant le scrutin prévu le 11 décembre 2024. Cependant, la première journée de campagne à Antananarivo, la Capitale malgache, a été marquée par un ton timide, illustrant les défis et les opportunités qui se présentent pour les candidats. Trois candidats sur les 7 candidats ont cependant émergé du lot en organisant des meetings. Ainsi, le candidat Tahina Razafinjoelina a débuté sa campagne par une marche accompagnée de ses partisans. Allant de Soanierana à Mahamasina marquant cette démarche comme une volonté de proximité avec les électeurs pour finir par un meeting devant le stade Barea. De son côté, le candidat Tojo Ravalomanana a choisi une approche festive. Un carnaval a été organisé dans le centre-ville, partant de Behoririka en passant par Analakely, après un rassemblement au Magro. Enfin, la candidate de la plateforme IRMAR, Harilala Ramanantsoa a, quant à elle, décidé de mobiliser ses soutiens à la gare de Soarano. A travers cette réunion, elle cherche à rassembler un noyau de partisans actifs dès le début de sa campagne.
A chacun sa stratégie
Le député du troisième Arrondissement, Ogascar Fenosoa Mandrindrarivony, a opté de commencer sa campagne dans sa circonscription avec une visite au marché d’Andravoahangy. Ndriana Razanamasy, candidat de la plateforme Iarivo Mandroso, a choisi les réseaux sociaux pour atteindre son public. Une stratégie qui peut être  perçu comme économique, mais aussi d’adaptation aux nouvelles tendances de communication, en particulier parmi les jeunes électeurs. En revanche, Monja Roindefo et Joseph Martin Randriamampionona semblent avoir choisi la discrétion. Il est à noter que les candidats peuvent organiser des rassemblements, afficher des posters et circuler dans les rues afin de mobiliser les électeurs. Le 10 décembre, ce sera le  jour du silence électoral. Quoi qu’il en soit, l’effervescence des propagandes devrait certainement augmenter au fur et à mesure du deadline. D’ailleurs, c’est devenu presque une habitude, non seulement dans les élections, mais également dans le quotidien du malgache, pays de « la dernière minute ».
Nikki Razaf

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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