Publié dans Politique

Incendie - 231 maisons réduites en cendres à Nosy Varika

Publié le mercredi, 20 novembre 2024

Un drame sans précédent a frappé le quartier de Masondranokely, situé dans la Commune de Nosy Varika, District éponyme. Avant-hier, un incendie dévastateur a réduit en cendres 231 maisons de cet endroit, laissant plus de 600 habitants sans abri. L’origine du feu n'a pas été officialisée bien qu'un incident domestique soit évoqué.

L’incendie se serait déclaré entre midi et 13 heures, à un moment où une grande partie des habitants vaquaient à leurs occupations. Certains étaient aux champs, d’autres assistaient aux manifestations électorales dans le cadre des communales. Cette absence générale a permis au feu de se propager rapidement, porté par le vent et nourri par les matériaux hautement inflammables des habitations.

Les témoins décrivent une scène apocalyptique. 

« On a tout perdu, absolument tout. Il ne reste rien de nos maisons, de nos récoltes, de nos souvenirs », confie un sinistré, encore sous le choc. Selon les estimations locales, près de 90% des biens du quartier auraient été détruits, aggravant encore la précarité d’une population déjà vulnérable.

Face à cette catastrophe, les moyens de lutte contre l’incendie se sont avérés insuffisants. Les habitants ont tenté de maîtriser les flammes avec des moyens de fortune : seaux d’eau et branchages. Mais sans infrastructure adaptée ni équipe de pompiers, leurs efforts ont été vains. Le feu a continué son avancée jusqu’à ne laisser derrière lui qu’un paysage de désolation.

Un appel a été lancé, tant aux personnes de bonne volonté qu’au Gouvernement, pour venir en aide aux sinistrés. Les besoins sont immenses : nourriture, vêtements, abris temporaires, mais aussi soutien psychologique pour surmonter le traumatisme.

Les premières aides commencent à arriver, notamment sous forme de dons spontanés de la part des voisins et des Communes voisines. Cependant, les habitants espèrent une intervention rapide et significative des autorités pour reconstruire ce qui a été perdu.

 

La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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