Publié dans Politique

Meurtre de Miley
 - Les présumés auteurs écroués dont deux à Tsiafahy

Publié le mercredi, 27 novembre 2024
Les trois présumés assassins de Miley sous les verrous en attendant le jugement Les trois présumés assassins de Miley sous les verrous en attendant le jugement

Rebondissement dans l'affaire concernant l'assassinat de la petite Tefinantenaina Aryah Matianah Miley, dite  Miley (6 ans), à Fianarantsoa, au cours de la semaine dernière. En fait, dans une information que nous tenons d'une source, la Police n'ayant pas confirmé ni infirmé, l'arrestation de quelques suspects dans l'affaire traduit le couronnement de l'enquête menée par cette Force. Mardi dernier, tous les suspects ont été alors déférés au Parquet du TPI de Fianarantsoa. Trois d'entre eux, désignés comme les présumés auteurs de l'assassinat de la fillette, ont donc atterri en prison, du moins à titre provisoire. Si l'un a été incarcéré à la prison d'Ankazondrano à Fianarantsoa, les deux autres le sont à Tsiafahy, dans le sud de la Capitale. Bien que l'information se fait tirer au compte-gouttes, des témoins auraient affirmé avoir vu les concernés transportant le sac renfermant les restes de la victime jusqu'à l'endroit où l'objet en question a été ensuite repéré près du portail non fonctionnel du lycée Raherivelo à Fianarantsoa, sans plus de commentaires. Les trois seraient des dockers, confie encore la source. Mais là aussi, l'on avance que l'acte abominable dont on les incrimine aurait un lien avec un présumé trafic d'organes.
Par ailleurs, deux autres suspects dans cette affaire, ont été placés sous contrôle judiciaire. Enfin, un autre encore a été simplement relâché.
Au moins, l'allégation du trafic d'organes supposée, permettrait donc de lever le suspense pour chercher à comprendre cette inadmissible barbarie que ses assassins ont fait subir à la petite Miley. De plus, l'absence d'une quelconque trace de violence sexuelle sur la victime tend de plus en plus vers la thèse d'un vol d'organes supposé. La balle est dans le camp de la justice pour le confirmer ou le réfuter lors de la prochaine comparution des prévenus.
Rappelons que les restes de la victime ont été retrouvés dans un sac de charbon, le 18 novembre dernier. Et que le corps est marqué des traces de coups.


Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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