Publié dans Politique

Andry Rajoelina - Lancement du programme de protection sociale « Mifampitsimbina »

Publié le mercredi, 04 décembre 2024

Le sosialim-bahoaka est la priorité de l'Etat. Cet engagement envers la population malagasy a été réaffirmé hier par le Président Andry Rajoelina. Et ce, lors du lancement officiel du programme de protection sociale "Mifampitsimbina", organisé au complexe sportif de l’ANS Ampefiloha. Un événement qui a vu la présence de plusieurs membres du Gouvernement, de représentants du Parlement et divers responsables étatiques. Ce programme est destiné à alléger les difficultés économiques des foyers les plus vulnérables. Il bénéficiera, à l'occasion de son lancement, à 18 000 ménages issus des six Arrondissements de la Capitale, mais s'étendra ensuite à toutes les provinces.

 

Déjà, les 7 000 foyers des 1er et 4e Arrondissements ont commencé à recevoir leurs allocations. Cela marque un pas concret dans l'ambition présidentielle de soutenir les plus démunis. Avec enthousiasme et empathie, Andry Rajoelina a pris le temps de s’adresser directement à la foule réunie. Il a rappelé que chaque geste en leur faveur découle d’une conviction personnelle profonde. "Lorsque vous êtes en difficulté, je ressens cette souffrance. Et tant que je suis à vos côtés, je ne cesserai de chercher des solutions pour améliorer vos conditions de vie", souligne-t-il.

Le projet "Mifampitsimbina" illustre cette volonté d’action. Chaque foyer bénéficiaire reçoit un sac de riz de 50 kg, de l'huile de soja, du lait en poudre, des sardines en conserves, du sucre, du savon, et même des pâtes alimentaires. "Il ne s’agit pas de donner à moitié, mais de réellement répondre aux besoins essentiels des familles", a martelé le Président. Ces aides traduisent son attachement à une approche humanitaire et solidaire du développement.

Mais le sosialim-bahoaka, ce n’est pas seulement une aide ponctuelle. C’est une démarche globale. Andry Rajoelina a annoncé vouloir continuer les projets de formation professionnelle destinés à autonomiser les femmes et les jeunes. Ces initiatives comprennent l’apprentissage de métiers tels que la coiffure, la pâtisserie, la menuiserie ou encore la mécanique. L’objectif est de donner à chacun les outils nécessaires pour subvenir durablement à ses besoins. "Nous ne nous arrêterons pas tant que nous n’aurons pas vaincu la pauvreté", a-t-il insisté. Le programme "Tsimbina", évoqué par le Président, prévoit aussi des aides financières directes pour 200 000 ménages supplémentaires à Antananarivo.

Le Président n’a pas manqué de rappeler son attachement personnel à ses concitoyens. "Les samedi et dimanche, je suis souvent sur le terrain, avec ma femme, observant la vie quotidienne des Malgaches. (...) Cette proximité me motive à redoubler d’efforts pour améliorer votre vie", a-t-il confié. A l’approche des fêtes de fin d’année, Andry Rajoelina entend maintenir cette dynamique de solidarité. Le projet "Mifampitsimbina", loin d’être un simple geste symbolique, s’inscrit dans une politique sociale qui fait écho aux attentes de la population.

 

Recueillis par L.A.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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