Publié dans Politique

Université d’Antsiranana - Christian Ntsay, pour une transformation profonde de l’éducation

Publié le dimanche, 08 décembre 2024

Vendredi dernier, lors d'une visite à l'université d'Antsiranana, le Premier ministre Christian Ntsay, a présenté une vision stratégique clairement articulée pour transformer la Région nord de Madagascar en un pôle de croissance durable. Cette rencontre avec les étudiants et les responsables a mis en lumière le lien crucial entre l'éducation et le développement économique, ainsi que la nécessité d'adapter les infrastructures et les formations aux défis contemporains du marché du travail.

Le discours du Premier ministre a commencé par la nécessité d'améliorer les infrastructures de l'Université du Nord, un élément fondamental pour assurer un cadre d'apprentissage de qualité. Des installations modernes et bien équipées sont indispensables pour attirer à la fois les étudiants et les enseignants qualifiéas, condition sine qua non pour élever le niveau d'enseignement. L'amélioration des infrastructures participerait également à la création d'un environnement propice à la recherche et à l'innovation, deux moteurs essentiels du progrès économique.

Transparence de l’administration

Il a aussi souligné l'importance d'une administration efficace et transparente, particulièrement en ce qui concerne la gestion des heures supplémentaires et l'attribution des bourses. L'intégration d'outils numériques dans cette gestion non seulement facilitera la transparence, mais aussi réduira la bureaucratie, permettant ainsi une allocation plus ciblée des ressources. Cela pourrait renforcer la confiance des étudiants vis-à-vis des institutions académiques et les encourager à s'investir activement dans leurs études. Christian Ntsay n’a pas manqué de rappeler l'importance de divers secteurs économiques traditionnels, notamment l'agriculture et l'industrie. Les produits tels que la vanille, le cacao, et d'autres cultures régionales, doivent être davantage valorisés par des stratégies de promotion et de commercialisation robustes. De même, la pêche et la construction navale sont des secteurs susceptibles de générer des emplois et de soutenir le développement économique local. Cette rencontre a été marquée par une forte interaction entre le Premier ministre, les enseignants, les étudiants et les responsables universitaires. Les préoccupations et suggestions des participants ont été prises en compte, témoignant d'une volonté d'impliquer l'ensemble de la communauté éducative dans le processus de transformation. Ce type de dialogue est essentiel pour garantir que les solutions mises en place ne soient pas seulement imposées par le haut, mais correspondent aux réalités du terrain.

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff