Publié dans Politique

Faradoboka à Antananarivo - La candidate maire Harilala Ramanantsoa montre ses muscles

Publié le dimanche, 08 décembre 2024

Harilala Ramanantsoa a frappé un grand coup pour son dernier meeting de campagne. Hier, au Coliseum d’Antsonjombe, la candidate à la Mairie d’Antananarivo sous les couleurs de l’IRMAR (Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina) a rassemblé une foule impressionnante. Le lieu, plein à craquer, était dominé par la couleur orange, symbole de sa candidature. Plus qu’un simple rassemblement, cet événement visait à montrer sa capacité à mobiliser et à rassembler, à quelques jours des élections communales et municipales prévues ce mercredi 11 décembre.

 

Dès la veille et jusqu’à l’heure du rendez-vous, les partisans de la candidate affluaient, impatients de l’entendre une dernière fois avant le jour du vote. Parmi eux, des figures politiques locales, des leaders associatifs et des artistes engagés pour la cause, tous venus afficher leur soutien. Une mobilisation qui reflète la dynamique autour de la candidate, perçue par ses partisans comme une force capable de changer la donne pour la Capitale.

Dans son discours, la candidate qui arbore le numéro 7 a insisté sur les valeurs qui guident sa candidature : l’entraide, le développement partagé et la solidarité. Elle n’a pas hésité à répondre aux critiques en affirmant que son engagement restait porté par l’amour de la ville et de ses habitants, et non par une quelconque quête personnelle. « L’amour est le plus grand », a-t-elle déclaré, tout en invitant ses électeurs à se projeter vers un avenir plus prometteur pour Antananarivo.

Depuis le début de la campagne, Harilala Ramanantsoa a misé sur le terrain. En trois semaines, elle a visité les 192 Fokontany de la Capitale, rencontré les habitants, arpenté les marchés et parcouru les petites ruelles. A chaque étape, elle a pris le pouls d’une ville qu’elle considère comme en souffrance mais pleine de potentiel. Ce contact direct avec les citoyens a alimenté son programme, qu’elle a distillé lors de ce dernier rassemblement notamment favoriser la cohésion sociale et apporter des solutions concrètes aux problèmes quotidiens.

Mais ce meeting visait aussi une autre cible, à savoir les derniers indécis. Harilala Ramanantsoa a cherché à convaincre ceux qui hésitent encore, les invitant à lui accorder leur confiance pour redresser la Capitale. « Je suis celle qu’il faut pour Antananarivo », a-t-elle déclaré avec assurance, tout en appelant à une forte mobilisation aux urnes mercredi.

Alors que la campagne touche à sa fin ce soir, Harilala Ramanantsoa a montré qu’elle prenait cette course très au sérieux. Sa capacité à rassembler et son engagement sur le terrain lui donnent un avantage certain, à condition que cet élan se traduise dans les urnes. Ce dernier meeting, à la fois organisé et puissant, pourrait bien être le point de bascule pour une candidature qui s’impose de plus en plus comme une option crédible pour la Mairie de la Capitale.

 

Recueillis par L.A.

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Editorial

  • Qu’on se le dise !
    La France recommande le retrait de la loi relative à la peine de castration. Soit ! La dite loi serait, dit-on, en contradiction avec le principe du respect des droits humains ! Qu’on se le dise, la France serait-elle le pays le mieux indiqué pour dispenser des cours sur le respect des droits de l’homme à l’endroit d’un tiers sinon à l’adresse d’un pays comme le nôtre ? C’est à voir !

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