L’Inde soutient le développement du système judiciaire malgache. Le jeudi 12 décembre 2024, une rencontre a eu lieu entre Benjamin Alexis Rakotomandimby, Garde des Sceaux de l'Etat et ministre de la Justice de Madagascar, et Bandaru Wilsonbabu, ambassadeur de l'Inde à Madagascar. Lors de cette rencontre, plusieurs thèmes ont été discutés, notamment la coopération en matière de justice. En effet, les deux parties ont exploré les possibilités de collaboration dans le domaine de la Justice et du droit des personnes. Cela a été complété par la promotion de l'Etat de droit à Madagascar. Enfin, des discussions ont eu lieu sur l'équipement et la formation des travailleurs pour améliorer le système judiciaire. Dans cette optique, l'ambassade de l'Inde a exprimé sa volonté de soutenir le ministère de la Justice malgache. Il a été confirmé que l'Inde pourrait partager ses expériences en matière de gestion des systèmes informatisés. Cela vise à améliorer l'administration des affaires judiciaires et à faciliter l'accès aux services judiciaires pour la population. Le ministre a exprimé sa gratitude pour le soutien de l'Inde dans les efforts visant à améliorer le système judiciaire à Madagascar. Il a mis en avant l'importance de cette coopération, en particulier en ce qui concerne le respect des droits de l'homme. Le ministre a également indiqué que son département est prêt à collaborer avec toutes les ambassades et partenaires étrangers.
CNELA, 50 ans. Le 10 décembre 2023, une cérémonie a été organisée à l'Espace Rose Bypass pour la remise des certificats à 155 étudiants ayant suivi des études d'anglais au Centre national d'enseignement de l'anglais (CNELA). Cet événement a marqué une étape importante dans le parcours éducatif de ces étudiants, qui ont acquis des compétences linguistiques essentielles. Lors de cette cérémonie, le Dr Arlette Ravolatsara, directeur de la communication au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a pris la parole. Dans son discours, elle a souligné l'importance de la langue anglaise, en mettant en avant son universalité et son rôle crucial dans le contexte mondial actuel. Cette mise en avant de l'anglais reflète les efforts du ministère pour promouvoir l'éducation linguistique dans le pays. La remise de certificats coïncide avec la clôture des célébrations des 50 ans du CNELA. Au cours de l'année, plusieurs événements ont été organisés pour marquer cet anniversaire. Le point culminant de ces célébrations a été l'ouverture d'une troisième agence à Barikadimy Toamasina, élargissant ainsi l'accès à l'éducation en anglais pour un plus grand nombre d'étudiants. Le CNELA est un centre éducatif dynamique, accueillant environ 1000 étudiants par trimestre à Antananarivo, ainsi que 200 étudiants à Toamasina et Soavinadriana. Le centre est soutenu par une équipe de 60 enseignants qui contribuent à la formation linguistique des étudiants. Ces chiffres témoignent de l'engagement du CNELA à fournir une éducation de qualité en anglais.
Exploitation illégale du sable de QMM, le conflit réglé. Une délégation ministérielle, dirigée par le ministre des Mines, Herindrainy Olivier Rakotomalala, s'est rendue à Andranosaoky, sur la RN12A vendredi dernier. Cette visite avait pour but de résoudre un litige opposant la société minière QMM (QIT Madagascar Minerals) à l'entreprise chargée de la construction de cette route. L'entreprise de construction était accusée d'avoir utilisé du sable minéralisé provenant du site d'extraction de QMM à Mandena sans autorisation. En réponse à ces accusations, les autorités ont sommé de cesser cette pratique. Une réunion sur site a été organisée, rassemblant les autorités locales, le gouverneur, le préfet, ainsi que les parties concernées. Les vérifications effectuées sur place ont confirmé que la zone litigieuse appartenait bien à QMM. Une carte délimitant le site a été remise à l'entreprise de construction, accompagnée de rappels sur la législation en vigueur concernant l'extraction de matériaux. A la suite de cette réunion, il a été décidé que toute demande de prélèvement de matériaux devra désormais passer par la Commune. Cette dernière sollicitera un avis technique du ministère compétent si le périmètre concerné appartient à QMM. Cette nouvelle procédure vise à garantir le respect des lois et à éviter de futurs conflits. L'entreprise de construction a exprimé son engagement à respecter les lois à l'avenir, ce qui a permis de mettre un terme au différend. Cette résolution est perçue comme un pas positif vers une meilleure gestion des ressources et un respect accru des réglementations en matière d'extraction minière.
Inauguration du Pôle anti-corruption de Fianarantsoa. Le 13 décembre 2024 a marqué un tournant significatif dans la lutte contre la corruption à Madagascar avec l'inauguration officielle du Pôle anti-corruption (PAC) de Fianarantsoa. Cet événement, qui s'est tenu en présence du Garde des Sceaux et Ministre de la Justice, Rakotomandimby Benjamin Alexis, ainsi que d'autres figures gouvernementales et partenaires étrangers, souligne l'engagement du Gouvernement malgache à éradiquer la corruption, un fléau qui entrave le développement socio-économique du pays. Les attentes autour du PAC de Fianarantsoa sont élevées. Le Gouvernement a promis que chaque cas de corruption sera traité sérieusement, dans le but de réduire la corruption endémique dans la Région et d’améliorer la confiance du public envers le système judiciaire. La lutte contre la corruption ne se limite pas aux procédures judiciaires. Elle englobe également des initiatives de sensibilisation et de mobilisation des citoyens pour promouvoir la transparence et la responsabilité dans la gouvernance. L'inauguration a également été marquée par la présence d'une multitude d'acteurs, y compris des ministres et des ambassadeurs étrangers. Cette diversité souligne un soutien international croissant pour les initiatives judiciaires à Madagascar. Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a joué un rôle clé en participant à la rénovation des infrastructures du PAC et en fournissant des ressources matérielles. Ce soutien est essentiel pour assurer le succès initial et la pérennité des opérations du PAC.