BIANCO : Ouverture d’un nouveau bureau à Anosy en 2025.
Le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) a récemment annoncé l'ouverture d'un nouveau bureau à Anosy en 2025, au cœur du quartier administratif de la ville. Cette initiative vise à renforcer la proximité avec la population et à intensifier la lutte contre la corruption. Dans le cadre de son engagement à se rapprocher des citoyens, le BIANCO a décidé d'installer un local annexe à Anosy, en plus de son bureau principal situé à Ambohibao. Cette décision a été prise pour plusieurs raisons. D’abord pour l’accessibilité des citoyens qui souhaitent déposer plainte, il permettra de mieux répondre aux doléances des citoyens concernant des institutions souvent citées dans des affaires de corruption, telles que les Tribunaux, la police et d'autres services publics. L'annonce de l'ouverture de ce nouveau bureau a été faite par le directeur général du BIANCO lors d'une conférence de presse qui s'est tenue lundi dernier. Ce dernier a souligné l'importance de cette initiative pour renforcer la transparence et l'intégrité au sein des services publics. Il a également été précisé que, bien que le nouveau bureau soit situé dans un bâtiment d'un ministère existant, cela n'affecte en rien l'indépendance du BIANCO. Depuis sa création il y a 20 ans, le BIANCO a toujours maintenu une position autonome dans la lutte contre la corruption à Madagascar. L'ouverture de ce bureau à Anosy représente une étape significative dans les efforts pour améliorer l'accès des citoyens aux services anti-corruption. En se rapprochant de la population, le BIANCO espère renforcer la confiance des citoyens dans les institutions publiques et promouvoir une culture de transparence et d'intégrité.
Améliorer la sécurité alimentaire de manière pérenne.
Le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MINAE) et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont récemment franchi une étape importante dans leur collaboration en signant une nouvelle convention. Cette cérémonie, qui a eu lieu le 19 décembre 2024 à Anosy, a été présidée par Monsieur Hajarison François Sergio, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, et Monsieur Mamadou Mbaye, représentant résident du PAM à Madagascar. Cette convention est considérée comme cruciale pour l'amélioration du système alimentaire à Madagascar. Elle vise à définir et mettre en œuvre des politiques agricoles efficaces, d’assurer une coordination stratégique et un suivi rigoureux des projets et programmes tout en renforçant et soutenir durablement les communautés vulnérables du Sud. La collaboration entre les deux parties est déjà marquée par des initiatives comme la mise en place de cantines scolaires utilisant des produits locaux. Ces cantines jouent un double rôle, car elles améliorent la nutrition des élèves et soutiennent les agriculteurs locaux en créant un marché pour leurs produits. Cette approche favorise non seulement la santé des enfants, mais également le développement économique des communautés rurales. Ce partenariat est conclu pour une durée de cinq ans. Cela démontre une vision à long terme pour le développement agricole et la sécurité alimentaire à Madagascar. Cette durée permettra d'évaluer l'impact des initiatives mises en place et d'ajuster les stratégies en fonction des résultats obtenus.
Piratage du site web de la CENI.
Samedi dernier, un incident de piratage a été signalé sur le site de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), affectant les résultats provisoires des élections pour la Commune urbaine d'Antananarivo. Les résultats publiés ce jour-là ont été modifiés par rapport à ceux diffusés le jour précédent. Ces modifications ont été visibles sur le site pendant quelques minutes avant que le lien ne soit désactivé. Dans un communiqué officiel, la CENI a attribué ces modifications à des manipulations effectuées par des pirates informatiques. L'institution a précisé que « les seuls résultats valables sont ceux annoncés officiellement ». En réponse à cet incident, une enquête a été ouverte, et plusieurs individus, dont les noms n'ont pas été divulgués, sont actuellement sous enquête. La CENI a également exprimé que ce type de comportement vise à « détourner le choix du peuple et à semer le trouble dans le pays ». Elle a appelé la population à « ne pas se laisser berner » et à attendre calmement les résultats officiels qui seront publiés par les tribunaux administratifs. Tseheno Rakotondrasoa, le secrétaire exécutif de la CENI, a assuré que toutes les mesures nécessaires avaient été prises pour sécuriser le site web de l'institution. Il a souligné que « le travail des personnes malfaisantes consiste à trouver des failles pour exercer leurs méfaits ». Lors d'une intervention sur la TVM, il a expliqué que l'accès non autorisé au site avait été facilité par des aides « externes ».