Publié dans Politique

Critiques contre le projet « Lac Iarivo » - La société civile conforte sa position tendancieuse 

Publié le mardi, 21 janvier 2025

L’année 2025 sera une année charnière en matière de nouvelles infrastructures pour Madagascar. Qui dit infrastructures, dit développement. Pourtant, la société civile ne l’entend pas de cette oreille- là. Dernièrement, cette entité remet en question le caractère prioritaire ainsi que la transparence du budget alloué au projet « Lac Iarivo » initié par le Président Andry Rajoelina. 

Ce chantier consiste à la mise en place d’infrastructures économiques comme le village artisanal, mais également les hôtels, les restaurants, les centres de loisirs et autres lieux de commerce du côté d’Ivato. A cela s’ajoute la mise en place de nouveaux édifices tels que le Palais des  congrès ou le nouveau centre de conférence.

Autant de réalisations qui permettront à la Grande île de rayonner au niveau international lors de l’accueil des différents rendez-vous internationaux cette année, notamment le 45ème  sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la SADC. Pour ces différentes occasions, le pays doit disposer d’une Capitale moderne et développée répondant aux normes internationales. Ce projet n’empêchera pas pour autant l’Etat de se pencher sur d’autres problèmes qui sont au cœur des préoccupations de la population. 

Retombées économiques 

Du point de vue économique, la mise en place du projet va créer de nouveaux centres d’intérêt, ouvrir des commerces, favoriser les investissements privés et créer des emplois. Cette touche de modernité dans la Capitale attirera également de nouveaux investisseurs et favorisera l’attrait des touristes tant au niveau national, régional qu’international.

Quant à la question liée à la gestion des fonds publics, la directrice de communication au sein de la Présidence, Mercedes Ratsirahonana assure que « toutes les procédures seront tenues dans un cadre légal qui sera parfaitement respecté comme dans tout investissement public. Comme pour les autres projets, la transparence et la rigueur imposées aux marchés publics seront de mise ». L’Etat s’engage également à mettre à la disposition du public toutes les informations sur le financement et les dépenses liées au projet.

Pour rappel, le capital humain s’inscrit parmi les piliers de la Politique générale de l’Etat. Cela inclut l’amélioration des conditions de vie de la population grâce à la mise en place d’infrastructures de proximité comme les écoles, les centres de santé de base, les postes avancés de la Police et de la Gendarmerie. En émettant des objections et critiques à tout va contre les projets innovants du Chef de l’Etat, la société civile confirme sa position tendancieuse voire son allégeance à l’Opposition.

La Rédaction 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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