Publié dans Politique

Administration - Le passeport biométrique disponible dans toutes les Régions !

Publié le jeudi, 23 janvier 2025

L'extension de l'obtention des passeports biométriques marque une avancée significative pour les ressortissants malgaches vivant à l'étranger, particulièrement ceux qui n'avaient jusqu'à présent accès qu'au centre d'enregistrement biométrique de l'ambassade de Madagascar à Paris. La décision, prise lors du dernier Conseil des ministres, d'implanter des centres similaires dans toutes les ambassades malgaches à l'étranger vise à résoudre les problèmes de renouvellement de passeport, qui étaient souvent coûteux et longs, obligeant les demandeurs à passer par des démarches complexes et onéreuses impliquant celles qui doivent être faites à Madagascar. 

Cette initiative non seulement simplifie le processus, mais permet également de réduire les frais liés aux déplacements, rendant l'acquisition de ce document essentiel plus accessible à un plus grand nombre de Malgaches disséminés aux quatre coins du monde.

Au niveau national

En parallèle, la prochaine création de centres d'enregistrement biométrique supplémentaires dans les Régions de Madagascar vise à rapprocher les services administratifs des citoyens. Cela témoigne d'une volonté de décentraliser la délivrance des passeports, qui se faisait majoritairement à Antananarivo. Cette décentralisation devrait alléger la pression sur la Capitale, tout en permettant de diminuer les risques de corruption et de réduire les délais d'attente pour les demandeurs. L'implémentation de telles mesures va de pair avec un objectif de transparence et d'équité dans le traitement des demandes de passeport, offrant ainsi à tous les Malagasy l'opportunité de bénéficier d'un accès facilité aux passeports biométriques. En effet, pour un habitant de Toliara par exemple, il faudrait ajouter au coût du passeport (900 000 ariary) le trajet et le séjour à Antananarivo jusqu’à son obtention. Le coût monterait très vite dans le million d’ariary. Bien que tant attendu par de nombreux usagers, cette vulgarisation devrait être accompagnée de mesures strictes afin d’éviter les abus et les fuites à l’étranger de nombreux malgaches. Ajouté à cela la recrudescence des trafics d’êtres humains. Les dispositions prises, à l’instar de celles déjà appliquées au niveau central, devraient être alors reproduites au niveau des Régions. Toutefois, l’application de cette décision serait une libération pour de milliers de Malgaches qui sont souvent restreints par la difficulté à obtenir ce document, si nécessaire pour s’ouvrir au monde.

Nikki Razaf

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Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

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