Publié dans Politique

Candidature malgache à la tête de la commission de l’Union africaine - Réponse musclée de Rajoelina à l’Opposition

Publié le vendredi, 21 février 2025

Le Président Andry Rajoelina n’a pas mâché ses mots. Face aux attaques de l’Opposition malgache concernant la candidature de Madagascar à la présidence de la Commission de l’Union africaine, le Chef de l’Etat a réagi fermement. Il semble qu’à ses yeux, ce sont non seulement les opposants mais surtout une « mentalité nuisible » qui empêche le pays de se hisser à la hauteur de ses ambitions internationales.

« Ces personnes ce sont les mauvaises herbes-là » qu’il faut éradiquer, a déclaré le Président, d’un ton sans appel, lors de son intervention publique. Selon lui, cette opposition à la candidature malgache n’est qu’une manifestation d’un esprit rétrograde, incapable de comprendre l’importance de cette position. Et pourtant, les faits sont là. Pour la première fois depuis l’indépendance, Madagascar a proposé un candidat à la présidence de la Commission de l’Union africaine, une charge stratégique qui dirige l’institution continentale. Une belle occasion pour le pays d’affirmer sa place sur la scène internationale. Mais, malheureusement, au lieu d’applaudir cet élan, certains membres de l’Opposition se sont empressés de critiquer la candidature, la qualifiant de « honteuse », un jugement qu’il ne semble pas digérer.

« Quand il s’agit de la fierté nationale », poursuit-il, « tout le monde devrait se rallier ». Mais là où l’eau devient trouble, c’est lorsque des figures de l’Opposition semblent préférer nuire à Madagascar. Le Président évoque même des scènes absurdes où, à l’occasion de matchs de football de la sélection nationale, certains n’hésitent pas à prier pour une défaite malgache, simplement par désir de nuire au Président. Un parallèle qui, selon lui, illustre la guerre sournoise et constante menée par certains membres de l’Opposition, aveuglés par leur opposition systématique au pouvoir.

Mais Rajoelina ne se laisse pas démonter. Il se veut rassurant, appelant à un changement de mentalité. « Si l’état d’esprit change, tout changera », clame-t-il. Dans son esprit, le principal obstacle à la croissance et la réussite de Madagascar n’est pas tant le manque de ressources ou les difficultés internes, mais bien la mentalité, surtout celle des politiciens qui continuent à tirer dans les pattes du Gouvernement plutôt qu’à chercher des solutions collectives.

Avec un brin de fierté, Rajoelina rappelle également les avancées de Madagascar sur le plan régional : « Nous sommes aussi à la tête de la SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe), un rôle important que nous allons assumer avec sérieux ». Un leadership qui, selon lui, démontre que Madagascar n’est plus à la traîne, et qu’il est temps de montrer au monde entier que la Grande île a sa place parmi les nations les plus influentes d’Afrique. Et lui de lâcher par ailleurs «  A ce titre, en tant que président de la SADC, lorsque certains voudront aller se plaindre à la SADC, ils viendront auprès de moi ». Une allusion à la propension d’un ex-Président malgache aujourd’hui dans l’opposition de toujours se plaindre auprès de la SADC à chaque fois que l’envie lui prend. 

Lalaina A. 

 

 

 

Fil infos

  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs
  • Perquisitions abusives et musclées - Les Forces de l’ordre invoquent la sûreté de l’Etat
  • RN7 en chantier  - Le calvaire jusqu’à la fin des pluies
  • A défaut d’armes et d’argent cachés - Pillage et vandalisme à Mantasoa
Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff