Publié dans Politique

Ambatondrazaka - 53 maires d’Alaotra- Mangoro officiellement installés

Publié le jeudi, 27 février 2025
Une partie des maires qui ont reçu leur écharpe ce 22 février 2O25 Une partie des maires qui ont reçu leur écharpe ce 22 février 2O25

«  A l’instant où l’on ceint votre hanche avec une écharpe aux couleurs nationales, le mandat, qui fait de vous maire de la Commune où l’on vous a élu dernièrement, commence », devait déclarer solennellement dans son discours, la ministre de l’Intérieur, Rahajavololoniaina Herintsoa, lors de la cérémonie du 22 février 2025, qui a eu lieu sur la Grande Place du Chef-lieu de la Région d’Alaotra-Mangoro où était présente une grande foule constituée notamment par des ressortissants des 53 Communes dont la présence effective a été « requise », selon nos sources. Du côté du Gouvernement, une délégation a été dépêchée pour participer à la cérémonie, à la tête de laquelle le ministre de la Justice, accompagné de la ministre de l’Intérieur, du ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, de la ministre de la Population et de la Solidarité, du ministre-Délégué de la Gendarmerie nationale. Côté parlementaire, un membre du Sénat et les députés respectivement d’Andilamena, d’Amparafaravola et d’Ambatondrazaka, ont honoré la cérémonie.

 Il convient aussi de souligner que les 53 maires dont ceux qui sont militants du Tiako i Madagasikara, en l’occurrence celui de Didy et de Tanambao-Besakay et du parti Freedom de la Commune suburbaine d’Ambatondrazaka, se sont impliqués volontairement à cette cérémonie officielle. La délégation gouvernementale, par le truchement de la ministre de l’Intérieur rappela qu’un maire n’est pas seulement quelqu’un dont l’unique obligation est de revendiquer au Gouvernement. Un bon maire fait preuve d’esprit d’initiative, d’ouverture et d’entreprise…contrairement aux fonctionnaires  des services déconcentrés. 

 Quant au sénateur en provenance d’Amparafaravola, elle souhaite que chaque maire  fasse en sorte qu’il  mérite la confiance de ses électeurs donc de la communauté de sa circonscription. Quant au député Andry d’Ambatondrazaka qui partage les mêmes recommandations faites, déplora que la ponctualité – promise au public dans le programme, n’ait pas été tenue ! 

Au nom de ses confrères, le maire Pascal Rabearimanana demanda à ce que diligence soit mise  pour le remboursement du droit payé par chaque candidat et qu’à chaque fois les demandes d’audience soient reçues.

Les membres du Gouvernement et les maires ont partagé un repas commun à l’issue de la cérémonie. Gageons que multiples « audiences » ont eu lieu à cette occasion. Faute de quoi ce « repas » n’a pas sa raison d’être !?

Nandrasana

 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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