Publié dans Politique

Président Rajoelina - « Que les distinctions honorifiques soient attribuées aux méritants ! »

Publié le lundi, 10 mars 2025

L'Ordre national, symbole de reconnaissance et d'honneur, revêt une importance capitale dans la promotion des valeurs qui unissent une nation. Lors de la première réunion du Conseil de l’Ordre national de Madagascar, le Président Andry Rajoelina a clairement énoncé que « les médailles doivent être attribuées à ceux qui en sont réellement dignes ». Cela implique un processus rigoureux où le Conseil se doit de discerner les individus qui ont apporté une contribution tangible au développement et à la prospérité de Madagascar. En portant haut les couleurs de notre pays, ces personnes doivent incarner l'exemplarité et l'engagement envers les valeurs nationales. 

Obtenir un honneur tel que celui-ci doit encourager chaque citoyen à œuvrer pour le bien commun, exceller dans son travail et assumer ses responsabilités envers la nation. « Celui à qui on a accordé une distinction doit se poser en modèle, non seulement pour sa famille et sa communauté, mais également pour l'ensemble du pays. Son comportement, ses valeurs et surtout son engagement à rehausser la valeur du pays doivent inspirer les autres à suivre cette voie de l'intégrité et du dévouement », continue le Chef de l’Etat. De son côté, le Grand Chancelier, le Général Marcel Ranjeva, a rappelé que l'institution qu'il dirige célèbre ses 65 ans d'existence et joue un rôle essentiel dans l'honneur de ceux qui se dévouent pour le bien de la nation. Les membres de cette institution ont la responsabilité d'évaluer et d'attribuer des distinctions honorifiques à des individus ayant fait preuve de mérites exceptionnels, tant sur le plan civil que militaire. Ainsi, l'Ordre national devient un outil puissant pour motiver les citoyens à contribuer positivement à la société et à l'édification d'un avenir meilleur pour Madagascar. 

La liste des nouveaux membres du Conseil de l’Ordre national de Madagascar : Cette première réunion du Conseil a été aussi l’occasion de nommer des nouveaux membres dont deux pour chaque province. Ainsi, parmi les personnalités, l’on peut citer pour Antananarivo Rakotonarivo Donatella et le Vice-amiral Rakotoarisoa Marie Jean Lucien. Celles de Fianarantsoa, le Père Ratongavao Charles Raymond et Razafimanana Jean de Dieu. Du côté de la province de Toamasina, Mangalaza Eugène Régis et Imbiky Anaclet, puis Soudjay Bachir Adehame et Antoine pour Mahajanga. Enfin, Manorohanta Cécile Marie Ange et Jean représentent Antsiranana tandis qu’Andreas Monique Rasoanirina Esoavelomandroso et le Général Manakany Sylvère Claude Régis pour Toliara.

Nikki Razaf

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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