Publié dans Politique

Stop aux infractions routières - Que les mesures soient pérennes !

Publié le jeudi, 13 mars 2025

En quatre jours d’opération, environ 200 motos ont été saisies, notamment à Ambohijatovo. Par ailleurs, trois taxis-bicyclettes ont été placées en fourrière pour non-respect des règles de circulation dans la zone d’Anosibe – Anosizato, où la police a également renforcé les contrôles sur les transports en commun, charrettes et vélos afin de fluidifier le trafic et prévenir les accidents.

Ce sont là les résultats d’une opération menée par la Police nationale dans le cadre de la régulation de la circulation et du respect du Code de la route. Elle applique désormais des sanctions strictes aux conducteurs de deux-roues qui enfreignent la loi, notamment en circulant sur les trottoirs. En effet, malgré les sensibilisations antérieures, de nombreuses infractions persistent, entraînant des embouteillages et des risques d’accidents, selon la police. 

Ces mesures ont été globalement bien accueillies par les autres usagers de la route. Cependant, beaucoup soulignent également que si celles-ci étaient nécessaires, elles ne doivent pas être des actions isolées. Nombreux sont en effet ceux qui estiment qu’il est essentiel que les Forces de l’ordre poursuivent cette politique de fermeté, et ce, sur le long terme. Car trop souvent en effet les opérations de contrôle connaissent un relâchement après quelques semaines.

Des infractions multiples et dangereuses

Certains usagers pointent par ailleurs du doigt d’autres problèmes. Les motos circulant sur les trottoirs ne sont pas en effet les seuls soucis. De nombreuses infractions continuent d’empoisonner la circulation. Les véhicules mal stationnés, les charrettes et les pousse-pousse encombrant le centre-ville aux heures de pointe, ainsi que les motos empruntant les sens interdits  sont autant d’exemples de pratiques qui perturbent le trafic et accroissent le risque d’accidents. Il est impératif que la Police communale et la Police nationale travaillent en coordination pour maintenir une vigilance accrue et appliquer des sanctions sans complaisance.

Pour reparler des taxis-bicyclettes, l’application de l’interdiction de circuler dans la Capitale pour ces moyens de transport est demandée par un certain nombre de personnes. Beaucoup soulignent que ce mode de transport, en plus d’être illégal, expose aussi bien les conducteurs, les passagers ainsi que les autres usagers à des dangers graves. Et ce, notamment en raison du fait que, dans leur grande majorité, ces véhicules sont conduits par des personnes dépourvues de permis et ne maîtrisant pas le Code de la route. Par ailleurs, ce moyen de transport ne connait pas de régime d’assurance. Les automobilistes surtout sont donc souvent perdants en cas d’accidents contre ces vélos taxis. 

Outre les mesures déjà mises en place, un cadre réglementaire plus strict est demandé pour mieux encadrer les taxis-motos. Une identification obligatoire, via des numéros d’identification ou des signes distinctifs comme des blouses, pourrait faciliter leur suivi et leur contrôle. Une telle mesure permettrait non seulement d’améliorer la sécurité des usagers, mais aussi de lutter contre les délits impliquant ces véhicules. Le cas hier d’une passagère affirmant avoir été dépossédée de plusieurs millions d’ariary par un conducteur de taxi-moto montre bien les risques liés à l’absence de traçabilité de ces véhicules.

La Rédaction

 

 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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