En tout cas, les conditions des universitaires sont au cœur des préoccupations de l’Etat. « Dès le début de l’année universitaire, le Président Andry Rajoelina a convoqué les responsables au niveau des ministères et leur a donné des consignes pour que le paiement des bourses ne connaisse plus aucun retard », a déclaré le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Chaminah Loulla, au cours d’une déclaration à la presse hier.
La digitalisation porte ses fruits
Et ce membre du Gouvernement d’ajouter que le Chef de l’Etat a vivement insisté sur la mise en œuvre de la digitalisation qui permet d’identifier les éventuelles fraudes ou autres irrégularités. « Dans certains cas, il peut arriver qu’un étudiant soit inscrit dans trois filières différentes et formulent donc trois demandes de bourses. Avec la digitalisation, il est très facile de débusquer ce genre d’ irrégularités car le nom de l’ étudiant revient trois fois et il ne reçoit donc plus un triple montant comme ce fut le cas auparavant », explique toujours la ministre.
Il arrive aussi que certains étudiants soient inscrits dans deux voire trois universités. Pire, les contrôles ont révélé « l’existence » d’étudiants fantômes c’est-à-dire qui n’existent même pas. La digitalisation apparaît comme étant le meilleur moyen de réduire les dépenses et mettre fin aux magouilles. A priori, le traitement des dossiers liés aux bourses universitaires serait en cours de finalisation. Les étudiants pourront donc s’attendre à la publication d’un calendrier très prochainement.
S.R.