Publié dans Politique

Commémoration du 29 mars 1947 - Le sang versé ne sera pas vain

Publié le dimanche, 23 mars 2025
« Le début des commémorations a débuté par un culte à Soamanandrariny « Le début des commémorations a débuté par un culte à Soamanandrariny

Une cérémonie religieuse, en hommage aux héros de l'Insurrection du 29 mars 1947, s'est tenue samedi dernier à l'église adventiste de Soamanandrariny. Ce moment a été l'occasion de rappeler que le combat pour la liberté ne s'est pas arrêté à cette période et marque le début officiel des évènements marquant la commémoration de cette année. La transmission de cette mémoire aux générations futures demeure une priorité nationale. Lors de cette cérémonie, Rakotoarisoa Florent, président de la Haute Cour constitutionnelle, a tenu un discours sur l'importance de cet hommage. « Le sang versé pour la nation ne sera jamais oublié ni vain », a-t-il déclaré avec émotion. Pour lui, la lutte initiée en 1947 se poursuit aujourd'hui sous une autre forme : celle du développement et du renforcement de la souveraineté nationale. Le président de la HCC a également souligné le rôle de chaque citoyen dans la construction d'un pays prospère. « L'Etat s'efforce d'avancer vers le développement, mais comme le rappelle la Sainte Ecriture (Psaume 127:1): "Si l'Eternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain" », a-t-il ajouté, insistant sur l'importance de la foi et de l'unité dans les défis actuels.

Un devoir de mémoire 

L'amour de la patrie et la solidarité ont été soulignés comme des valeurs à renforcer pour honorer les sacrifices du passé. « Le sang n'a pas coulé uniquement à Moramanga, mais dans toute l'île. Les fusillades et les sacrifices consentis ne seront jamais effacés », a rappelé Rakotoarisoa Florent. L'éducation et la transmission de cette mémoire figurent parmi les priorités afin de pérenniser cet héritage et de sensibiliser la jeunesse à l'importance de cette période historique. La cérémonie a réuni de nombreuses autorités civiles et militaires, dont le ministre de la Justice, Benjamin Alexis Rakotomandimby, le président du Conseil supérieur pour la protection de la démocratie et de l'Etat de droit, ainsi que l'amiral secrétaire général du ministère de la Défense, Assany Bemarivo. Au-delà du souvenir, cet hommage a résonné comme un appel à l'engagement pour la nation. La lutte d'aujourd'hui ne passe plus par les armes, mais par le développement économique et la préservation de la souveraineté nationale. 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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