Publié dans Politique

ACTU-BREVES

Publié le lundi, 24 mars 2025

Le nouveau maire de Manjakandriana, Razafindrakoto Solofo Jocelyn, a fait de la collaboration avec le Gouvernement un pilier de son mandat.

De nombreux projets d'infrastructures, promis durant la campagne électorale et longtemps attendus par la population, sont en cours de réalisation. Parmi ceux-ci, le maire a mentionné la réorganisation temporaire, puis la création d'un bureau municipal standard, la construction d'un terrain de football, la rénovation des routes reliant les villages et les Communes voisines, ainsi que la modernisation du marché. Ces travaux nécessitent une étroite collaboration avec le Gouvernement et les partenaires de développement. Une collaboration que le maire entend maintenir tout au long de son mandat de cinq ans. Au-delà des infrastructures, le maire a mis l'accent sur l'importance d'une planification rigoureuse. Sa priorité est d'organiser le fonctionnement de la municipalité en posant les bases d'un système efficace. Un défi majeur réside dans la gestion de la circulation, notamment sur la RN°2 et concernant les transports en commun reliant Manjakandriana à Antananarivo. Des mesures strictes et des réformes importantes sont envisagées dans ce domaine. Par ailleurs, des actions concrètes ont été entreprises cet été pour prévenir les inondations, comme le curage des canaux d'évacuation des eaux pluviales qui menacent le bâtiment de la Mairie. 

Ambatosoa : il faut achever les infrastructures de santé dans les plus brefs délais. 

Le Parlement et l'Exécutif sont indissociables lorsqu'il s'agit de tenir les promesses faites par le Président de la République au peuple, a déclaré le sénateur Erick Besoa. L'objectif est que l'Exécutif identifie la situation à la base pour pouvoir améliorer le secteur de la santé dans la Région d’Ambatosoa. Lors d’une rencontre avec le ministre de la Santé publique, la semaine dernière, plusieurs points ont été abordés. Ainsi, l'équipement des hôpitaux et des centres de santé de base (CSB), les cas de rage, la santé des mères et des enfants, et bien d'autres ont été évoqués. Le ministre a assuré que le ministère examinerait rapidement les différents points discutés afin de pouvoir apporter une solution permanente. Le problème doit être résolu lorsque nous nous donnons la main, comme l'a déclaré le sénateur. Il est donc prioritaire d'achever les infrastructures actuellement en construction, et d'équiper les centres de santé afin que la population d'Ambatosoa puisse bénéficier d’un accès de base aux services de santé.

Madagascar engagé dans l’égalité des sexes à travers ses parlementaires.

Du 10 au 21 mars, une délégation de députées malagasy a activement participé à la 69ème Commission de la Condition de la Femme (CSW69) à New York. Cette délégation comprenait notamment Raby Savatsarah Ain'Harimanga Gabrielle, figure de proue du « Genre Caucus » et élue de Farafangana, ainsi que Mme Ramananjarasoa Clarisse Eugénie, représentante d'Ivohibe et de la Commission malgache de l’Informatique et de la Liberté (CMIL). La participation de Madagascar à cette commission a permis de mettre en lumière l'engagement continu du pays en faveur de l'égalité des sexes et de la promotion des droits des femmes, réaffirmant sa détermination à lutter contre la discrimination et les violences faites aux femmes sur son territoire. Les parlementaires malagasy ont notamment insisté sur la nécessité de renforcer le rôle des élus dans la mise en œuvre et le suivi des politiques régionales dédiées aux femmes. Parallèlement, la délégation a saisi l'opportunité de collaborer avec des partenaires de la SADC, des pays francophones, de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) et du Réseau Francophone pour l'Egalité Femme-Homme (RF-EHF), dans le but de consolider les efforts de coopération et d'élaborer une stratégie pérenne pour l'égalité et l'autonomisation des femmes et des filles à Madagascar.

CSI : vulgarisation de la nouvelle stratégie de lutte contre la corruption dans les Régions.

La mise en œuvre de la nouvelle Stratégie Nationale de lutte contre la corruption 2025-2030 bat son plein. Le Comité pour la Sauvegarde de l'Intégrité (CSI), sous la conduite de son président par intérim Lala Ratsirahonana, a initié une série de rencontres dans la Région Atsinanana, commençant par des visites de courtoisie auprès des hauts responsables gouvernementaux à Toamasina. Ces rencontres ont permis de présenter la Stratégie et de définir clairement les responsabilités de chacun dans sa mise en œuvre effective. L'engagement des autorités locales à combattre la corruption et assurer le succès de cette stratégie dans la Région a été souligné. Soutenue par l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), cette initiative se poursuivra par un atelier de travail inclusif à Toamasina, réunissant des acteurs de tous les horizons : autorités locales à tous les niveaux, représentants des agences gouvernementales décentralisées, Organisations de la société civile (OSC), médias, secteur privé, citoyens engagés dans la lutte anti-corruption et acteurs du monde universitaire. Cet atelier vise à garantir une appropriation collective et une mise en œuvre efficace de la nouvelle Stratégie.

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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