Publié dans Politique

Réseaux sociaux - Le SG du MCC appelle à une utilisation plus responsable

Publié le lundi, 24 mars 2025

L’affaire fait grand bruit depuis la semaine dernière. Une vidéo compromettante impliquant une chanteuse de renom malgache s’est retrouvée sur la toile. Cela relance une fois de plus le débat sur les dérives des réseaux sociaux dans le pays. Pour beaucoup, ces plateformes sont devenues un outil incontournable du quotidien, leur utilisation reste encore largement anarchique.

Invité de l’émission Don-dresaka, dimanche dernier, pour débattre autour de la maîtrise ou non de l’utilisation des réseaux sociaux, Fetra Rakotondrasoava, secrétaire général du ministère de la Communication et de la Culture, a mis en avant une approche éducative pour encadrer ces usages.

« L’éducation et la sensibilisation des citoyens à une utilisation responsable et respectueuse des réseaux sociaux constituent la solution durable », a-t-il ainsi indiqué pour résumer son propos. Dans ce cadre, depuis 2020, le ministère a initié plusieurs campagnes de sensibilisation, notamment à destination des jeunes, pour promouvoir une utilisation responsable du numérique. Et lui de noter par ailleurs que, au-delà des simples dérives individuelles, certaines manœuvres organisées exploitent la liberté d’expression pour diffuser de fausses informations, diffamer des individus ou nuire à l’image du pays. Dans ce contexte, la cellule de lutte contre la cybercriminalité du ministère se veut à la fois un organe d’éducation, de prévention et, si nécessaire, de signalement auprès des autorités compétentes.

Si l’Etat assure ne pas vouloir restreindre la liberté d’expression, il revendique néanmoins son rôle dans la lutte contre les abus. « L’Etat assume pleinement ses responsabilités face aux infractions commises en ligne », rappelle le secrétaire général. La fuite de la vidéo compromettante en est un exemple frappant. En effet, au-delà du scandale, elle illustre l’absence de garde-fous et la facilité avec laquelle une information, qu’elle soit vraie ou fausse, peut être massivement relayée, sans considération pour les conséquences humaines ou juridiques.

L.A.

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff