Publié dans Politique

Commémoration du 29 mars et célébration de l’Iftar - Andry Rajoelina condamne les tentatives de diviser les Malagasy

Publié le lundi, 31 mars 2025

Madagascar doit avancer, Madagascar avancera. Telle est la conviction inébranlable du Président Andry Rajoelina. Une conviction qu’il a réaffirmée à plusieurs reprises lors des commémorations du 29 mars et de l'Iftar partagé avec la communauté musulmane, samedi dernier. A travers ses discours prononcés au Mausolée d’Andrainarivo, à Moramanga devant la stèle commémorative des évènements du 29 mars 1947 et lors de la célébration du Ramadan, il a tenu à rappeler l'importance de l’unité nationale et à condamner fermement toute tentative de division du peuple malgache.

A Andrainarivo, devant les descendants des héros de 1947, il a insisté sur le fait que l’indépendance n’est pas seulement un acquis historique, mais un combat de chaque instant pour assurer un développement économique et social durable. « Pour atteindre ces objectifs, nous avons besoin d’unité, de solidarité, d’un engagement collectif et d’une action concertée », a-t-il déclaré. Et lui de souligner que l’amour pour la patrie devait primer sur les intérêts personnels.

L’importance de cette cohésion nationale a été encore plus appuyée lors de son discours à Moramanga, haut lieu du soulèvement de 1947. Se référant aux sacrifices des combattants de l’indépendance, il a rappelé que « lorsqu’un peuple est uni, il peut atteindre son but, même si les défis et le chemin à parcourir sont difficiles ». Une manière de tirer une leçon du passé pour répondre aux défis contemporains. Mais surtout, il a lancé un avertissement clair contre les dangers de la discorde : « Aujourd’hui encore, il existe des ennemis, mais notre véritable ennemi reste la pauvreté, l’égoïsme, les tentatives de division entre les Malgaches, et les manœuvres visant à semer la discorde parmi nous. ».

La lutte n’est pas terminée 

Il dit condamner et refuser la quête d’une quelconque division au sein de notre pays.

« Trop de vies ont été perdues », devait-il rappeler, avant d’indiquer « Nous devons avancer ensemble vers le développement de Madagascar. Nous avons lutté et combattu pour notre indépendance, mais la lutte n’est pas encore terminée. Nous devons redoubler d’efforts et utiliser tous les moyens possibles pour atteindre notre objectif, nos aspirations et nos souhaits pour l’indépendance de Madagascar, qu’elle soit alimentaire, économique et surtout sociale. »  

« Nous sommes faits pour nous pardonner, pas pour nous détruire ; nous sommes faits pour nous aimer, pas pour nous diviser. Et personne ne doit être utilisé comme un instrument contre le développement », souligne-t-il encore. Une condamnation sans équivoque de ceux qui cherchent à fragmenter la nation pour des intérêts particuliers. Ce message a trouvé un écho particulier lors de la célébration de l’Iftar. Devant la communauté musulmane, il a réaffirmé son engagement à garantir la sécurité et la paix sociale. « Retenez bien, il y a ceux qui veulent vous faire fuir, mais moi je suis là pour nous unir, vous encourager et également vous protéger », a-t-il martelé, rappelant les efforts entrepris depuis son accession au pouvoir pour éradiquer les actes de kidnapping qui terrorisaient autrefois la population.

L’unité nationale, selon le Président, est le socle sur lequel doit se bâtir le développement du pays. « Nous sommes faits pour nous pardonner, pas pour nous détruire ; nous sommes faits pour nous aimer, pas pour nous diviser », a-t-il déclaré avec force à Moramanga, tout en exhortant les Malgaches à suivre l’exemple des leaders de 1947 qui avaient su placer l’intérêt supérieur de la nation au-dessus de tout.

Lalaina A. 

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Editorial

  • Règles générales prioritaires
    En ce début de cycle nouveau, il importe de rappeler certains principes de base qui figurent comme étant des lignes directrices à respecter, des balises pour éviter les dérapages ou toutes formes d’abus. Quelques règles inévitables s’imposent. Règle numéro un : respect de l’Etat de droit. Concept de fond qui garantit la crédibilité d’un régime en place, le respect de l’Etat de droit dans toutes ses composantes incarne l’identité d’une Nation digne de respect et de reconnaissance. Un Etat de droit signifie un pays qui respecte la loi en vigueur, les Institutions républicaines et place la dignité humaine au centre des intérêts comme étant une priorité cardinale. Personne n’est au-dessus de la loi ! Un Etat de droit entend la mise en œuvre de façon stricte de la bonne gouvernance, ce qui présuppose la priorité accordée à la transparence. De fait, une gestion saine des ressources publiques et de la…

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