Publié dans Politique

Insécurité à Toamasina - Le Premier ministre exige des mesures concrètes

Publié le vendredi, 04 avril 2025

Face à la recrudescence des actes d’insécurité dans la localité de Toamasina, ces dernières semaines, l’Etat a décidé de hausser le ton. Une réunion de l’Organe mixte de conception (OMC), à la fois au niveau national et régional, s’est tenue dans l’enceinte du Centre d’Instruction et d’intervention spécialisée (CIIS), anciennement Génie militaire, de la capitale du Betsimisaraka hier. Une initiative qui témoigne de la volonté claire des autorités de reprendre le contrôle de la situation sécuritaire dans l’Est du pays.

Cette rencontre de haut niveau a été présidée personnellement par le Premier ministre et chef du Gouvernement, Christian Ntsay. L’importance accordée à cette réunion s’est traduite par la présence de sept ministres clés, venus renforcer le message de fermeté de l’exécutif. Parmi eux figuraient notamment les ministres des Forces armées, de la Justice, de la Décentralisation, de l’Intérieur, de la Sécurité publique, ainsi que le ministre délégué en charge de la Gendarmerie nationale et le ministre des Travaux publics qui est également le ministre de tutelle de cette partie de l’île. Les autorités civiles et militaires ainsi que des élus de la région ont aussi été sur place.

Les échanges, qui se sont déroulés durant plusieurs heures, ont permis d’identifier les véritables foyers de tension dans la Région Atsinanana. Vols, insécurité, banditisme organisé sont autant de menaces qui sapent la stabilité locale et freinent les efforts de développement. Face à ce constat alarmant, des stratégies ciblées ont été élaborées, avec pour objectif immédiat de neutraliser les réseaux criminels et de sécuriser les zones les plus sensibles à Toamasina et ses environs. 

Le Premier ministre a donné des directives claires et sans ambiguïté. Un plan d’action opérationnel, assorti de mesures concrètes, a été validé. Il inclut un renforcement de la présence des Forces de l’ordre, une meilleure coordination entre les différents corps de sécurité, mais aussi une réorganisation du travail entre les structures étatiques locales.

« Notre souhait est que le quotidien de la population au niveau sécuritaire revienne à la normale, que les responsables prennent les responsabilités attendues d’eux, que la population retrouve le sourire », a insisté Christian Ntsay. L’heure n’est plus aux discours mais à l’action. 

Ce sursaut sécuritaire voulu par le Gouvernement marque un tournant dans la gestion des affaires publiques à Toamasina.

En érigeant la sécurité en priorité absolue, l’Etat malgache envoie un signal fort. Désormais aucune région du pays ne sera laissée-pour-compte dans la lutte contre l’insécurité.

La Rédaction

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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