Friedrich-Ebert ferme définitivement ses portes, un dernier adieu émouvant. La Fondation Friedrich-Ebert (FES) Madagascar a officiellement mis un terme à ses activités sur la Grande île vendredi dernier. Après des années d'engagement et de collaboration avec divers acteurs malgaches, la FES a dit adieu à ses partenaires lors d'une cérémonie intitulée « De nous à vous ! », empreinte de souvenirs et d'échanges. « Cet événement de clôture a rassemblé autour de la Fondation ses nombreux partenaires : anciens bénéficiaires des programmes de la FES, représentants d’associations, personnalités du monde politique ainsi qu’acteurs de la société civile ». Ce fut l’occasion de revenir sur les moments partagés, les projets menés à bien et l’impact des actions de la FES à Madagascar. Des archives photos exposées pour l'occasion ont permis de raviver ces souvenirs et anecdotes marquant ces années de présence. La fermeture du bureau de la FES à Madagascar n'est pas un cas isolé. Elle s'inscrit dans le cadre d'une décision globale de son parti fondateur, le parti social-démocrate allemand, de réduire la voilure internationale de la fondation. Le bureau de Tananarive fait ainsi partie des neuf représentations de la FES à travers le monde qui ont définitivement fermé leurs portes suite à cette réorientation stratégique. Cette fermeture marque la fin d'une présence de longue date et d'un soutien à la démocratie, au dialogue social et au développement à Madagascar de la part de la Fondation Friedrich-Ebert.
L'interdiction formelle des travaux de remblayage dans la Capitale, Antananarivo, a été une nouvelle fois confirmée. C'est ce qu'a déclaré le ministre de la Décentralisation et de l'Aménagement du Territoire, Naina Andriantsitohaina, devant les députés lors de la session de questions-réponses à Tsimbazaza. Selon le ministre, cette décision "continue d'être appliquée jusqu'à présent" et a d'ailleurs été "renforcée" récemment dans un Conseil des ministres. Cette mesure vise principalement la protection de la plaine d'Antananarivo contre les risques d'inondation. Le remblayage de ces zones basses est considéré comme un facteur aggravant lors des crues, d'où la nécessité d'y mettre fin. Pour s'assurer du respect de cette interdiction, des mesures strictes seront prises à l'encontre des contrevenants. Une brigade spéciale est déjà opérationnelle pour surveiller et intervenir sur le terrain. Des sanctions ont d'ailleurs déjà été appliquées aux personnes ayant effectué des travaux de remblayage illégaux par le passé. Parmi ces mesures figurent notamment la fermeture de chantiers et la saisie de camions transportant des matériaux pour ces travaux.
La ministre Volamiranty Mara Donna fait don d'équipements informatiques pour le Vatovavy. Afin de renforcer continuellement la communication et d'assurer que les actions de développement atteignent la base dans les différentes Régions, le ministère de la Communication et de la Culture met l'accent sur cet aspect crucial. Ainsi, en tant que ministre marraine de la Région de Vatovavy, Volamiranty Mara Donna a procédé à un don important pour améliorer les outils de communication locaux. Ce don consiste en 10 ordinateurs destinés à améliorer les outils de travail liés à la communication au sein des services publics de la Région. Les bénéficiaires incluent notamment les Forces de l'ordre, les bureaux fonciers et les Communes. Ce matériel répond aux besoins spécifiques qui ont été exprimés par les députés issus des trois Districts composant la Région de Vatovavy. La cérémonie de remise de ces équipements de communication s'est déroulée au bureau du ministère, situé à Anosy. Il a été souligné que la communication est un levier essentiel du développement partant de la base. C'est précisément la raison pour laquelle la MCC accorde une importance primordiale à ce domaine. Les députés présents pour réceptionner le matériel étaient Hajanirina Dinah Manantena, élu d'Ifanadiana, Maurice Lucien Randriarison, élu de Mananjary, et Jocelyn Malain Koratsy, élu de Nosy Varika.
Un Conseil des ministres spécial et restreint pour l’adoption de la loi sur la gestion de la trésorerie. Réuni ce samedi 14 juin 2025 au Palais d'Etat d’Ambohitsorohitra, un Conseil des ministres restreint, présidé par le Chef de l’Etat Andry Rajoelina en présence du Premier ministre Christian Ntsay et de quelques membres du Gouvernement, a adopté un projet de loi d’une importance stratégique : celui encadrant la gestion de la trésorerie publique. Cette réforme, qui remplace le décret datant de 1962 et devenu obsolète au regard de l’évolution économique, technologique et institutionnelle du pays, constitue une condition essentielle pour bénéficier des financements prévus dans le cadre du programme FEC (Facilité élargie de crédit) et FRD (Facilité pour la résilience et la durabilité) avec le Fonds monétaire international en 2025. Fruit d’un accompagnement technique du FMI et de consultations menées avec les principales entités concernées — notamment le ministère de l’Economie et des Finances, la Banque centrale de Madagascar et la Cour des comptes —, ce texte vise à aligner la gestion budgétaire nationale sur les standards internationaux, en dotant l’Etat d’un cadre juridique modernisé, plus transparent, et capable de renforcer la coordination entre tous les acteurs publics.
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