Publié dans Politique

Financement des grands chantiers routiers - Une délégation d'Abou Dhabi à Anosy pour accélérer les projets

Publié le mardi, 19 août 2025

L’accélération des grands projets d’infrastructures était au centre d’une rencontre stratégique ce jour au ministère des Travaux publics. Le ministre, Richard Théodore Rafidison, entouré de son équipe technique, a accueilli une délégation du Fonds d’Abou Dhabi pour le Développement (ADFD) afin de faire le point sur les financements en cours et à venir. Le dossier prioritaire de cette visite de courtoisie concernait la poursuite des travaux de l’autoroute reliant la Capitale au Grand port de Toamasina.

Conformément à l'engagement pris par le Président de la République, Andry Rajoelina, lors de l'inauguration du premier tronçon, cette réunion visait à définir les mécanismes pour accélérer le déblocage effectif d’une enveloppe de 60 millions de dollars. Ce financement est essentiel pour assurer la continuité de ce chantier structurant, considéré comme un axe vital pour le développement économique de Madagascar.

La RN5 n’est pas en reste

Au-delà de l'autoroute, les échanges ont également porté sur un autre projet majeur : la réhabilitation de la Route nationale n°5 (RN5). Les discussions se sont concentrées sur le tronçon de 40 kilomètres reliant Vahibe à Mananara, une infrastructure cruciale dont la modernisation permettra de désenclaver durablement toute la Région et de faciliter les échanges économiques locaux. Dans une logique de synergie et de mobilisation coordonnée des bailleurs de fonds, le ministre a également reçu les représentants du Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID). Cette seconde rencontre visait à assurer une parfaite coordination pour la mobilisation des financements nécessaires à la réalisation de ce même projet sur la RN5.

Ces initiatives diplomatiques et techniques successives témoignent de la volonté du Gouvernement de renforcer ses partenariats stratégiques et de passer à la vitesse supérieure dans la concrétisation des projets d'envergure promis à la population.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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