Publié dans Politique

Loi sur la castration - Les violeurs d’enfants subiront la sanction la plus sévère, réitère le Chef de l’Etat

Publié le vendredi, 12 septembre 2025

Intacte. Le Président de la République, Andry Rajoelina, a réaffirmé hier sa détermination à protéger les enfants malgaches contre les violences sexuelles, à travers une publication sur sa page Facebook. Ces propos font suite à l’affaire très médiatisée aux Etats-Unis où un homme du Louisiana a été condamné à la prison à vie et à la castration chimique pour avoir violé une fillette de sept ans.

Pour le Chef de l’Etat, cette affaire montre « qu’il est indispensable d’être inflexible face à l’atrocité de tels crimes ». « Rien n’est plus précieux que la vie et l’innocence de nos enfants », a-t-il souligné, rappelant que la protection des plus vulnérables constitue une priorité absolue.

La loi malgache sur la castration des violeurs, qu’il défend depuis son adoption, prévoit une sanction exemplaire pour toute personne reconnue coupable d’agressions sexuelles sur mineurs. Depuis son adoption et sa validation par la Haute Cour constitutionnelle en février 2024, la loi est déjà appliquée à Madagascar. Par exemple, en juillet 2025, un homme a été condamné à la castration chirurgicale et à des travaux forcés à perpétuité pour avoir violé une enfant de six ans.

Andry Rajoelina a insisté sur le fait que cette législation « garantit que toute personne qui ose mettre en danger l’avenir des enfants malgaches sera confrontée à la sanction la plus sévère ». Il a également précisé que sa démarche ne relève pas d’une volonté punitive gratuite, mais d’un engagement pour protéger les enfants et prévenir de futurs drames.

Le Président a ainsi affirmé qu’il continuerait à se battre pour la sécurité des enfants et à tout mettre en œuvre pour que Madagascar reste un pays sûr pour ses jeunes générations. « Je ne cesserai jamais de défendre nos enfants », a-t-il écrit.

Cette loi, critiquée par des organisations internationales telles qu’Amnesty International, montre néanmoins la volonté du Gouvernement malgache de répondre de manière ferme à un fléau qui touche particulièrement les populations vulnérables. Pour Andry Rajoelina, il s’agit avant tout de protéger l’innocence et la vie de chaque enfant malgache.

 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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