Publié dans Politique

Etudier en France - L’octroi de visa étudiant traité en toute transparence

Publié le lundi, 22 septembre 2025

L’Ambassade de France et le Consulat général de France à Madagascar ont récemment réagi face aux nombreuses rumeurs et accusations entourant le traitement des demandes de visas étudiants. Dans un communiqué, les institutions françaises affirment traiter chaque dossier « dans le strict respect des réglementations en vigueur » et rappellent que la France demeure une destination privilégiée pour les étudiants malgaches. L’année dernière, plus de 1 500 visas étudiants ont été délivrés, soit une augmentation de 67 % par rapport à 2021, et la tendance devrait encore se confirmer. Selon l’Ambassade, les procédures reposent sur un double dispositif.

D’une part, Campus France, agence chargée d’évaluer les projets académiques des candidats, et d’autre part le Consulat, responsable de l’octroi de visas. En outre, les autorités insistent sur la nécessité d’anticiper le dépôt des dossiers pour éviter les engorgements liés au nombre croissant de candidatures. Un calendrier officiel pour la campagne 2026 sera publié dès janvier prochain.

Cependant, derrière ces chiffres positifs, les critiques persistent. De nombreux candidats et familles dénoncent des refus répétés malgré des dossiers complets et un investissement financier conséquent, parfois au prix de lourds sacrifices. Certains évoquent même un système opaque et arbitraire, alimentant un sentiment d’injustice et de frustration. Des témoignages font état de demandes rejetées à plusieurs reprises sans explications convaincantes, ce qui renforce l’idée, largement relayée sur les réseaux sociaux, d’un dispositif perçu comme fermé et injuste.

Entre la version officielle des autorités françaises qui mettent en avant une hausse continue des visas délivrés, et le ressenti d’une partie de la population malgache qui considère la procédure comme inéquitable et décourageante, un fossé demeure. Au-delà des chiffres et des déclarations, la question des visas étudiants cristallise ainsi des tensions, révélant à la fois l’espoir de mobilité et de réussite des jeunes malgaches, et les frustrations liées à la lourdeur et l’opacité perçue des procédures administratives.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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