Publié dans Politique

Conjoncture - Pronostic vital engagé ?

Publié le jeudi, 02 octobre 2025

C’est la question ou le risque ! Le pronostic vital est-il engagé? En ce moment de crise dans lequel le pays est de nouveau tombé sinon piégé, les esprits de tous s’inquiètent et s’interrogent sur l’avenir du pays.  

 A une semaine du déclenchement du mouvement initié par les jeunes qui se disent de la Génération Z, on se pose réellement la question « Où en est-on ? » Quel bilan ! Au vu des casses et des pillages dans la nuit du 25 au 

 

26 septembre et quelque moment après, les dégâts matériels s’évaluent par  centaines de milliards d’ariary. Et cela sans compter des pertes subites d’emplois des salariés de ces grandes surfaces, les magasins des  particuliers et des galeries de commerce, etc. Plusieurs d’entre eux ont connu en quelques minutes  la … ruine. On remarque que certaines grandes villes des Provinces ont subi également le même sort. Des actes de vandalisme et de pillage semant la panique. En sus, il ne faut pas oublier le bilan en perte de vie humaine. Nous nous gardons de n’avancer aucun chiffre de décès au risque de froisser ou de lever des boucliers d’un camp ou de l’autre. Pour ne pas envenimer une situation déjà enflammée, on s’abstient ! Une chose est sûre, il y avait eu des cas de perte de vie humaine. A chaque camp son bilan ! Aux dernières nouvelles, il semblerait que les jeunes de la Gen Z ont décidé de se replier pour un temps. Une mesure « stratégique » dit-on !

Durant ces huit jours de manifestation mouvementés, le sort de l’économie nationale risque de virer au drame. Certains observateurs et analystes n’hésitent pas de dresser un bilan catastrophique. Et le pronostic vital ne 

se trouve  pas loin d’être engagé au cas où l’on continue aveuglément d’ébranler voire de détruire le peu qui reste. Les dirigeants de la Gen Z, de la Gen Y, de plate-forme des étudiants, des dirigeants des syndicats, etc. doivent se concerter afin de tracer les nouvelles orientations. Il ne faut pas avoir honte ou se culpabiliser si on devrait mettre en place un nouveau schéma de mouvement qui n’est pas forcément dans la rue. 

En attendant que la situation s’améliore en ce sens que l’apaisement prenne place  progressivement, plusieurs entités de travail ou de service ont opté pour le système télétravail. Ce mode de travail, qui avait fait ses preuves durant les moments difficiles des confinements dictés par la pandémie de Covid-19 en 2020, a pour avantage de ne pas briser le cycle du travail tout en restant chez soi.

Tant que le pronostic vital de notre économie nationale n’est pas encore engagé, il n’est pas trop tard pour revoir la conduite à tenir ! 

 

Ndrianaivo

Fil infos

  • Administration public - Six Chefs de Région "par intérim" nommés 
  • Haute Cour Constitutionnelle - Des soi-disant démissions contestées
  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière
  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff