Publié dans Politique

Olivier Vallée : Grand affabulateur obsédé par le mot « Milice », qui en voit partout

Publié le dimanche, 05 octobre 2025

 

 

 

 

D’aucuns auront été étonnés, samedi dernier, à la lecture de toute une page de notre journal consacrée à un dossier sur Olivier Vallée, qui se prétend « économiste politologue ».

 En fait, ce dossier, rédigé par Jeannot Ramambazafy a été publié en 2023. Le 1er octobre 2025, Olivier Vallée a remis le couvert, cette fois-ci sur Radio France Internationale, concernant Maminiaina Ravatomanga, le PDG du Groupe Sodiat existant depuis 1990, mais aussi en impliquant le Président Andry Rajoelina.

Extraits écrits des assertions de M. Vallée en audio sur YouTube :

 

RFI : Les manifestants réclament aussi la mise à l'écart de l'homme d'affaires Mamy Ravatomanga. Mais vu que c'est un homme de l'ombre, comment le Président Rajoelina pourrait-il mettre en scène sa disgrâce ?

Olivier Vallée : Je pense qu'il y a énormément de moyens et Mamy Ravatomanga, sa maison et certains de ses établissements ont été attaqués, mais il bénéficie d'une milice qui est presque aussi puissante que la police de Tananarive. Donc sa milice est responsable d'un certain nombre de morts. Et il faudrait que le Président mette en cause justement cette milice et l'Académie de sécurité, dirigée par un Français, que Mamy Ravatomanga a créée et qui lui permet justement d'entretenir ces milices de sécurité privées. Il y a énormément de moyens d'ordre public de s'en prendre à son protecteur et bienfaiteur, sans mettre sur la place publique leurs relations financières qui datent de très longtemps. C'est un financeur de campagnes électorales, etc. Mais là, il s'est illustré pendant les manifestations par la brutalité de sa milice.

(…)

Olivier Vallée : (…) L’armée (?) a accueilli le Président de la République quand il est revenu sur la base aérienne d’Ivato.

RFI : A son retour de New York ?

Olivier Vallée : Oui, tout à fait. Et l’a transféré en hélicoptère dans son palais forteresse qu'avait créé Didier Ratsiraka, qui se trouve à peu près à une quinzaine de kilomètres du centre-ville. Mais ses bons offices en sont restés là. Le Président a lui-même sa milice. Et les Forces qui se sont déployées dans la Capitale, ce sont essentiellement celles de la Gendarmerie, qui continue à obéir et être sous l'influence d'un homme lige d’ Andry Rajoelina, le Général Ravalomanana Richard, qui est à la fois au Sénat et l'animateur souterrain de la Gendarmerie. Celle-ci joue la stratégie de la force. Ses hommes ont tiré. On a énormément de vidéos … (…)

 Bravo, Monsieur Vallée, fils de colon né à Madagascar, il y a 73 ans. Mais ce qui suit vous enlève toute crédibilité en matière d’analyse politique :

 

 

 

 

 

 

 

Archi-faux, donc, monsieur l’économiste qui se veut être « spécialiste » de Madagascar (entre autres titres comme « politiste », « expert » des questions monétaires et des matières premières… ! Et cela s’appelle de l’affabulation. Dire, déjà, que « le colonel Ratsimandrava, une des figures du renversement du régime de Philibert Tsiranana » est très renversant, en effet. Et oser écrire que le même colonel Ratsimandrava « était membre du comité de salut public d’Alger avec ses homologues français » et, donc, confondre 13 mai 1958 à Alger et 13 mai 1972 à Antananarivo, c’est de la très mauvaise foi d’un colon jusque dans son âme damnée noire.

 

Quoi qu’il en soit, il a de qui tenir. Pour ceux qui ne savent pas, il a hérité de Joseph Gallieni (1849-1916), sa manière d’interpréter les choses. La politique de Gallieni est de « diviser pour régner », et il a vraiment écrit : « Il faut séparer les Malgaches pour créer une confusion.  Appliquer la politique de la tache d’huile qui est de pacifier d’abord le centre et seulement les autres régions pour arriver à tout Madagascar ». Gallieni a réussi et sa politique persiste en ce IIIe millénaire, en affabulant outrageusement … N’est-ce pas Olivier de la Vallée des larmes ?

MITANDREMA DAHOLO !!!

 Jeannot Ramambazafy

 

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Editorial

  • De l’impossible à l’inévitable !
    Au stade actuel de la situation du moins jusqu’en fin de week-end dernier, il est du domaine de l’impossible d’imaginer un quelconque rapprochement entre les deux camps. La corde reste raide et même se durcit. A l’allure où vont les choses, on s’achemine vers la rupture autrement dit vers le point de non- retour. Pour le moment, il subsiste encore une faible possibilité de parvenir à un certain apaisement. Le dialogue demeure la chance ultime ! Le pays est partagé voire écartelé entre l’impossible rapprochement et l’inévitable dialogue. Pour le camp du pouvoir incarné par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina, on écarte catégoriquement l’idée de déposer la démission. Une option non négociable dans la mesure où le Président de la République Rajoelina Andry croit dur comme fer qu’il détient entre ses mains la légalité du pouvoir. Une légalité de pouvoir obtenue selon le verdict des urnes ! Démocratiquement…

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