Selon les informations communiquées, ce programme s’articulera autour de trois axes prioritaires. D'abord, rétablir la confiance entre les citoyens et leurs dirigeants, puis renforcer la gouvernance et garantir la transparence dans toutes les sphères de l’Etat. Enfin, entreprendre une lutte déterminée contre la corruption et toutes formes de malversation. Le Gouvernement entend également réaffirmer le rôle républicain des Forces armées, poser les bases doctrinales de la nouvelle République et préparer un référendum constitutionnel qui serait suivi d’élections libres, transparentes et consensuelles.
Cap sur 2026
Dès le lendemain, mercredi 19 novembre, l’Assemblée nationale examinera en séance publique le Projet de Loi de finances initiale (PLFI) n°015/2025 pour l’exercice 2026, présenté par le ministre de l’Economie et des Finances. Les priorités budgétaires annoncées pour 2026 mettent l’accent sur l’amélioration de l’accès à l’électricité et l’eau potable, le développement d’infrastructures stratégiques ainsi que la protection et le financement de l’éducation et des dépenses sociales. Le Gouvernement prévoit aussi un ajustement des salaires dans la fonction publique, tout en réduisant les dépenses non essentielles pour augmenter la part dédiée aux investissements.
Ces annonces interviennent dans un contexte de fortes attentes sociales et économiques. La présentation du PGE à Tsimbazaza est perçue comme une étape essentielle pour instaurer un nouveau pacte de confiance entre l’Etat et la population, et pour tracer la voie des réformes structurelles promises par l'Exécutif. La journée du 18 novembre pourrait ainsi marquer un tournant politique, tant par les engagements qui y seront formulés que par la transparence affichée dans la mise en œuvre des politiques publiques.
Nikki Razaf








