Encadrés par la Commune urbaine d’Antananarivo, 15 000 jeunes réaliseront une première vague de chantiers mi-décembre, puis une seconde à compter de mi-janvier. Ensuite, entre décembre 2025 et mai 2026, l’ONG Ran’Eau soutiendra des initiatives citoyennes locales et renforcera les capacités d’accompagnement des autorités malgaches compétentes en eau, assainissement et hygiène. Le projet favorisera l’implantation d’infrastructures et de pratiques sanitaires au profit des communautés et des associations de jeunes. Concernant la santé, « La Chaîne de l’Espoir » va renforcer les soins d’urgence. Dans les hôpitaux CENHOSOA et HJRA d’Antananarivo, ce programme quadrimestriel portera sur l’approvisionnement en médicaments, consommables et équipements des services d’urgence. Des missions de compagnonnage médical franco-malgache viendront compléter cet appui technique.
Lutter contre l’insécurité alimentaire dans le Grand Sud
« Maharombake » (Sauver des vies), porté par l’ONG Action contre la faim, ce programme de neuf mois, à partir de décembre 2025, ciblera 1 300 ménages ruraux et littoraux des Districts d’Ampanihy (Atsimo-Andrefana) et d’Ambovombe (Androy). Il associera formation en agroécologie, techniques de conservation des sols et de l’eau, activités génératrices de revenus, micro-épargne et crédit villageois, promotion du leadership féminin et gestion durable des ressources naturelles. Par ailleurs, la France financera la prise en charge médicale de quatre étudiants blessés lors des événements de septembre-octobre 2025, via l’association des étudiants de la faculté des Sciences de l’Université d’Antananarivo. Au-delà de ces mesures ponctuelles, Paris et Antananarivo poursuivent leurs discussions en vue de projets structurels à plus long terme, destinés à consolider le développement économique et social de Madagascar.
Nikki Razaf








