Publié dans Politique

Formation du Gouvernement Ntsay - Des candidats douteux font pression

Publié le mardi, 22 janvier 2019

A l'approche de la proclamation des nouveaux membres du Gouvernement de Ntsay Christian, des candidats douteux se font entendre. Prévue pour aujourd'hui ou demain, cette liste est jalousement gardée par les ayants droit dans le cercle des Dieux. Cela n'empêche pas tout de même certains à claironner sur le toit leur probable nomination à un tel poste ministériel tandis que d'autres font tout pour attirer l'attention des décideurs quitte à collecter des signatures de leurs « futurs subalternes ».

Deux cas de figure méritent d'être soulevés et ce dans le domaine de l'enseignement. Un ancien haut fonctionnaire de l'Etat tente depuis quelques jours à se frayer le chemin le menant vers ceux qui ont le pouvoir sur la nomination. Personne n'est en mesure d'affirmer s'il est parvenu à ses fins mais de son côté c'est comme si c'est déjà acquis. A preuve, cette personnalité aurait donné la consigne d'arrêter toutes autres échéances qui pourraient faire ombre à cette nomination dont il est le seul à l'attendre et souhaiter. Bien qu'il remplisse tous les critères nécessaires pour occuper un poste ministériel entre autres l'expérience et le cursus, deux grands obstacles se dressent pourtant sur son chemin. Il s'agit de son intégrité et son honnêteté qui sont loin de lui donner le passe-droit de siéger à côté du Président de la République nouvellement élu, qui dans son discours d'investiture avait promis de lutter contre les malversations, et du Premier ministre dont l'intégrité demeure la première qualité, principale raison de sa reconduction.  

Ce prétendant à un poste ministériel important a en effet un lourd passé, écrit noir sur blanc sur la liste des arrêtés de débet du ministère des Finances. Celui-ci, d'après une source proche du dossier et preuve à l'appui, devra payer à l'Etat malagasy la coquette de somme de 3 milliards d'ariary. De l'argent public que cet ancien haut fonctionnaire a subtilisé dans le temps où il occupait une haute fonction en dehors des frontières nationales. Mais curieusement, il n'a jamais été inquiété ni encore moins remboursé l'argent public qui tombait « par hasard » dans sa poche.

Second cas, celui d'un haut responsable du ministère de l'Education nationale. Afin de taper dans l'œil du décideur, celui-ci a fait travailler ses méninges en pratiquant une méthode vieille comme le monde en l'occurrence le lobbying. Sans la moindre vergogne, ce responsable collecte des signatures auprès des enseignants pour le proposer ministre de l'Education nationale. Avec cette lettre, soi- disant, signée par ses futurs employés, il compte prouver aux yeux des décideurs qu'il a l'aval des piliers de l'Education nationale. Pire, ce responsable ose même avancer que la non considération de sa candidature pourrait causer un débrayage des enseignants.

Espérons que le Président de la République et le Premier ministre ne tombent pas dans cette arnaque qui ne dit pas son nom de ces candidats douteux qui certainement sont tout sauf des vrais leaders dans leur domaine respectif.

La rédaction

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Editorial

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    Trois longues décennies après, le poids de la douleur pèse encore sur le cœur ! Le 6 novembre 1995, un implacable incendie réduit en cendres le Palais de Manjakamiadana. Trente ans plus tard, le 6 novembre 2025, la douleur reste vive et brise le cœur des gens notamment ceux ou celles étant originaires de l’Imerina. Une telle précision sert à survoler la susceptibilité des uns et à prendre soin de la frustration des autres. Le « Rovan’ny Manjakamiadana » que le feu a détruit sans pitié servait de domaine royal de l’Imerina. Les rois et reines des Hova, comme aimaient bien les étrangers et surtout les colons l’appeler ainsi, en guise de raillerie, vivaient dans ce Palais et ce depuis Andrianjaka. Certes, avant ce fils de Ralambo qui a investi la colline d’Analamanga qui sera le « Tananan’Iarivo », il y a le Rova d’Ambohimanga, le Rova d’Ambohidrabiby, etc. Le…

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