Publié dans Politique

Nouveau Gouvernement - Valse de passation de pouvoirs au sein des ministères

Publié le vendredi, 25 janvier 2019

Pas de perte de temps. Quelques heures seulement après la nomination du premier Gouvernement Ntsay, jeudi, les passations de pouvoirs  ont eu lieu hier dans l’intégralité des ministères. La journée était remplie d’émotion, de la joie, de la fierté, de la tristesse. Les ministres sur le départ ont rarement pu cacher leurs sentiments.   Le ministre de la Défense nationale sortant et le Secrétaire d’Etat auprès de la Défense nationale chargé de la Gendarmerie sortant sont les premiers à transmettre le témoin. A la Défense nationale, le Général de division Léon Richard Rakotonirina prend la suite du Général Béni Xavier Rasolofonirina. Le Général de division Jean Christophe Randriamanarina laisse la place au Général Richard Ravalomanana au SEG. Ce dernier qui a avancé une série de réformes notamment  faire de la lutte contre la corruption la priorité de son département. Il a annoncé à cet effet la mise en place d’une cellule chargée de recevoir les plaintes.  Vers 10h30, ce fut au tour de Naina Andriantsitohaina d’investir le ministère des Affaires étrangères à Anosy.  Remerciant le Président de la République Andry Rajoelina pour la confiance, il se dit conscient de la responsabilité qui lui incombe dorénavant mais assure l’accepter avec humilité. Nommé ministre des Affaires étrangères, son premier portefeuille après une longue carrière d’opérateur économique, il a invité nsuite l'ensemble du personnel du MAE de travailler ensemble pour réaliser les programmes du Chef de l’Etat en vue de développer le pays. Il a aussi mis en exergue sa volonté de poursuivre les efforts fournis par ses prédécesseurs pour rehausser l’image du pays à travers la coopération avec les partenaires internationaux. M. Naina Andriantsitohaina prend la succession d’Eloi Alphonse Maxime Dovo.

 

 Priorité à l’affaire Mbola Rajaonah

 Dans le même laps de temps, ce sont les aurevoirs aux équipes de Christine Razanamahasoa qui laisse les clés de l’Aménagement du territoire, du logement et des Travaux publics à Hajo Andrianainarivelo, « un bon choix », a précisé la partante. La passation entre le ministre de l’Economie et des Finances Richard Randriamandranto et ministre des Finances et du Budget sortante Vonintsalama Randriambololona a également eu lieu dans le même temps.  Le passage de flambeau a non seulement ému la ministre non reconduite, mais aussi tout le personnel du ministère. L’ex Grand argentier a même fondu en larmes durant la cérémonie dans le gymnase couvert du ministère d’Antaninarenina.  En début d’après-midi, Eléonore Johasy, ministre de la Culture sortante a passé le témoin à Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo. Une passation en toute fraternité. Au même moment, le Garde des Sceaux et ministre de la Justice Jacques Randrianasolo a pris ses quartiers du côté de Faravohitra. L’ancien Procureur général près la Cour d’appel d’Antananarivo annonce que l’affaire Mbola Tafaray sera le premier dossier chaud qu’il traitera. Il succède à Noro Vololona Harimisa.  Les passations de pouvoirs devraient se poursuivre aujourd’hui et en début de semaine prochaine. Car si les principales ont bien eu lieu hier, les compétences de certains ministres dépassent celles de leurs prédécesseurs, ce qui les obligent à faire plusieurs passations.

L.R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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