Publié dans Politique

Sommet de l’Union africaine - Le plus jeune Président du continent entre en scène

Publié le dimanche, 10 février 2019

Le Président de la République de Madagascar a effectué sa première sortie internationale à Addis-Abeba, pour prendre part aux côtés de ses pairs au 32è Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine. Dès son arrivée samedi soir  dans la Capitale «éthiopienne à la tête d’une délégation forte simple, le Président Andry Rajoelina s’est immédiatement rendu au dîner de gala offert par le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, à l’hôtel Sky Light.  Hier pour la première journée du 32ème Sommet de l’Union africaine, le Président malagasy a assisté à la session à huis clos des Chefs d'Etat et du Gouvernement dirigée par le Président rwandais, Paul Kagame président en exercice de l'Union africaine pour l'année 2018.  Une séance de travail qui a porté essentiellement sur « la réforme institutionnelle de l'Union africaine », la « zone de libre- échange continentale », « la mise en œuvre de la décision de la conférence sur les négociations Post-Cotonou » et enfin sur « l'élection du bureau de la conférence de l'Union africaine pour 2019 et l'élection du président de l'Union africaine pour 2020 ». Par la suite, le Chef de l’Etat malagasy a été convié à la cérémonie d'inauguration de la statue de sa Majesté l'Empereur Hailé Selassié, ancien Empereur d'Ethiopie de 1930 à 1974, érigée à la devanture du siège de l'Union africaine à Addis-Abeba.   La cérémonie d’ouverture officielle de ce 32ème sommet de l’Union africaine s’est déroulée en fin de matinée. Une séance durant laquelle le Président Andry Rajoelina a exceptionnellement prononcé un discours. 

 

 « L’envie d’agir  n’attend pas le nombre des années »

La toute première allocution du plus jeune Chef d'Etat africain actuellement en exercice a été axée sur l’ « espoir » et la « jeunesse ». « C’est avec fierté que je porte la parole et l’espoir, non seulement de tout un peuple, les Malagasy, mais aussi de toute une génération, la jeunesse africaine », a affirmé d’entrée de jeu, le numéro Un malagasy.  Andry Rajoelina de rappeler ensuite qu’aux abords de la célébration du 60 anniversaire du retour de son indépendance, Madagascar reste englué dans la pauvreté et dépendant des autres. Toutefois, lui de souligner que le pays vient de passer un cap décisif dans son histoire et surtout pour son avenir en ayant vécu une alternance démocratique pacifique.  « Les Malagasy ont gagné en maturité politique », commente-t-il, soulignant que le peuple malagasy a choisi  « non seulement un jeune leader mais surtout une vision, un projet, un programme qui s’est transformé en convention rassemblant tout un peuple pour rattraper le retard de développement de Madagascar ». A travers ce nouveau tournant de son histoire politique, économique et sociale, Madagascar compte bien reprendre sa place sur le continent africain, dit-il. « Je suis probablement le plus jeune Chef d’Etat parmi nous, mais le patriotisme et l’envie d’agir n’attendent pas le nombre des années.  Vous voyez ici le visage et vous entendez la voix du patriotisme et de la fierté africaine ! ».

Chaque intervenant à la tribune de l’Union africaine jeudi matin a tenu à féliciter Andry Rajoelina. Le Chef d’Etat malagasy a été loué par ses pairs africains comme étant un exemple d'un processus démocratique pacifique et modèle dans le continent africain. Lors de son séjour, il a eu l’occasion de rencontrer certains Chefs d’Etat africains présents lors de sa prestation de serment mais également d’autres Chefs d’Etat. Il a également eu plusieurs rencontres bilatérales, avec des hauts responsables d'organisations internationales telles que le président de la  Banque africaine de développement. 

La rédaction

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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