« L’envie d’agir n’attend pas le nombre des années »
La toute première allocution du plus jeune Chef d'Etat africain actuellement en exercice a été axée sur l’ « espoir » et la « jeunesse ». « C’est avec fierté que je porte la parole et l’espoir, non seulement de tout un peuple, les Malagasy, mais aussi de toute une génération, la jeunesse africaine », a affirmé d’entrée de jeu, le numéro Un malagasy. Andry Rajoelina de rappeler ensuite qu’aux abords de la célébration du 60 anniversaire du retour de son indépendance, Madagascar reste englué dans la pauvreté et dépendant des autres. Toutefois, lui de souligner que le pays vient de passer un cap décisif dans son histoire et surtout pour son avenir en ayant vécu une alternance démocratique pacifique. « Les Malagasy ont gagné en maturité politique », commente-t-il, soulignant que le peuple malagasy a choisi « non seulement un jeune leader mais surtout une vision, un projet, un programme qui s’est transformé en convention rassemblant tout un peuple pour rattraper le retard de développement de Madagascar ». A travers ce nouveau tournant de son histoire politique, économique et sociale, Madagascar compte bien reprendre sa place sur le continent africain, dit-il. « Je suis probablement le plus jeune Chef d’Etat parmi nous, mais le patriotisme et l’envie d’agir n’attendent pas le nombre des années. Vous voyez ici le visage et vous entendez la voix du patriotisme et de la fierté africaine ! ».
Chaque intervenant à la tribune de l’Union africaine jeudi matin a tenu à féliciter Andry Rajoelina. Le Chef d’Etat malagasy a été loué par ses pairs africains comme étant un exemple d'un processus démocratique pacifique et modèle dans le continent africain. Lors de son séjour, il a eu l’occasion de rencontrer certains Chefs d’Etat africains présents lors de sa prestation de serment mais également d’autres Chefs d’Etat. Il a également eu plusieurs rencontres bilatérales, avec des hauts responsables d'organisations internationales telles que le président de la Banque africaine de développement.
La rédaction