Publié dans Politique

Délestage - La JiRAMA avance une cause technique et environnementale

Publié le jeudi, 14 février 2019

Pourquoi ne trouve-t-on pas toujours de solution à ce grand problème ? Le délestage revient de plus en plus dans la Capitale comme dans les régions mais les consommateurs ne peuvent rien faire à part se plaindre sur les réseaux sociaux et sur la page officielle de la JIRAMA. Deux heures par jour de coupure dans plusieurs quartiers et les conséquences  sont nombreuses. « Nous n’arrivons pas à nous concentrer sur notre travail. Je suis propriétaire d’un cybercafé et depuis que le délestage sévit de nouveau, j’ai déjà abimé deux de mes PC. Maintenant, j’ai peur pour mes autres matériels. Ainsi, j’ai décidé d’utiliser des stabilisateurs et des onduleurs pour protéger mes ordinateurs, cela m’a coûté encore plus d’argent mais je préfère protéger mon gagne- pain », confie un père de famille propriétaire d’un cybercafé à Ambohidratrimo. D’autres affirment que les coupures arrivent au moment où ils ont  le plus besoin de courant. De son côté, la JIRAMA se contente de publier des avis sur sa page facebook, or on n’a pas tous accès à Internet.


 Manque d’eau
 En tout cas, la JIRAMA annonce tous les jours la liste des quartiers où il y aura  le délestage. « Nous informons nos abonnés d’une coupure d’électricité qui va durer deux heures dans quelques localités du réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA). Cette coupure est due à un problème technique rencontré dans la production. Les techniciens de la JIRAMA s’activent déjà dans la résolution du problème afin de rétablir, à la normale, l’approvisionnement en électricité dans ces localités. La JIRAMA présente toutes ses excuses pour le désagrément que cela pourrait engendrer », informe la société sur sa page facebook. Joint au téléphone, un responsable de dire que : « Nous avons un problème technique en matière de production sur laquelle s’ajoute le manque d’eau aux centrales d’Andekaleka et Antelomita. Cependant, je tiens à dire que les délestages de plusieurs heures n’existent pas comme certains le prétendent. Ça ne dure que deux heures pour tous les quartiers concernés. Nous tenons à dire que nous sommes actuellement en train de travailler sur le problème et déployons tous les moyens pour éliminer le délestage. Pour ce qui concerne le manque d’eau dans les centrales, nous ne pouvons pas nous permettre de faire tomber la pluie à cause de manque de budget, nous attendons les prochaines pluies ». En tout cas, pour Antananarivo, le délestage est technique, ce qui n’est pas le cas pour d’autres régions qui est un délestage économique, affirme toujours notre source.
 T.A.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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