Publié dans Politique

Epidémie de rougeole - Vaccination gratuite des enfants dans 22 districts

Publié le jeudi, 14 février 2019

La rougeole est une maladie virale grave, extrêmement contagieuse. Depuis le mois de septembre 2018, le ministère de la Santé publique a enregistré 66 000 cas de rougeole, dont plus de 200 morts. Elle avait été détectée le mois de septembre dernier dans le District d’Antananarivo Renivohitra avec 3 cas confirmés le  4 octobre 2018 par l’Institut pasteur de Madagascar. Actuellement, cette épidémie se propage à grande vitesse et touche 91 Districts sur les 114 existants dans le pays, soit 80%. Cette situation est due au retard de la consultation des centres de soins, pourtant la période d’incubation ne dure que quelques jours. D’une part, bon nombre des parents attendent que la maladie s’aggrave et de l’autre, ils se fient au remède traditionnel pour soigner la rougeole. Pourtant, ce dernier favorise la complication, notamment pour les enfants de moins de 10 ans.


Face à la flambée de cette épidémie dans le pays et dans le but de stopper la transmission de la propagation du virus, la campagne de vaccination anti- rougeole continue. La prochaine opération aura lieu du 18 au 22 février 2019 au niveau de 22 Districts sanitaires dans 7 régions de Madagascar. Au profit des enfants de 6 mois à 10 ans, le vaccin est gratuit, d’après le ministre de la Santé publique, Pr Julio Rakotonirina. Ainsi, les enfants sont privilégiés à cause de leur système immunitaire qui est plus fragile. Comme la dernière campagne, le but est d’atteindre un  taux de couverture vaccinale de 95% des enfants qui sont estimés à 114 22 62. La vaccination aura lieu dans les centres de soins et des endroits spécialisés comme les Fokontany. La campagne de vaccination aura lieu du 18 au 22 février prochain dans plusieurs  Districts de Madagascar à savoir Antsiranana I et II, Ambanja, Ambilobe, Nosy Be , Ambohimahasoa , Ikalamavony , Ifanadiana , Mahabo , Ambatoboeny , Beroroha, Ankazoabo Atsimo, Morombe, Sakaraha , Toliara II , Benenitra , Betioky, Ampanihy, Bekily, Beloha, Tsihombe, Ambovombe Androy.
 A cause de la propagation de cette épidémie, bon nombre des parents se ruent vers les établissements hospitaliers ou les Centres de santé de base (CSB) pour faire vacciner leurs enfants, certaints optent pour l’achat des vaccins dans les pharmacies. Or, la dose coûte au moins 20 000 ariary. D’arpès le Dr  Ramamonjisoa Bodohanta, directeur de la gestion des vaccins du ministère de la Santé publique, la cherté du vaccin est devenue un nouveau business pour des personnes malveillantes. Pour tout renseignement, la ligne verte 911 est ouverte.
Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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