Publié dans Politique

Habitation - Des logements sociaux sur 58 ha à Ivato

Publié le jeudi, 14 février 2019

Réduire au maximum le problème de logements dans la Capitale. C’est l’objectif annoncé par le régime actuel qui, lors du Conseil des ministres de mercredi dernier, a pris une décision importante.  En effet, il a été décidé lors de ce Conseil que l’Etat procédera à la construction de logements sociaux du côté d’Ivato sur un terrain de 58 ha. « Les terrains appartiennent à l’Etat mais ont été cédés à un prix dérisoire de 100 ariary le mètre carré à des privés. Le Président de la République a ordonné la récupération de ces terres et d’y  construire des logements sociaux », a déclaré hier la ministre Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, porte-parole du Gouvernement. L’Etat est prêt, selon la ministre de la Communication et de la Culture à rembourser les acheteurs mais à hauteur du prix d’achat.

D’après les informations obtenues, les Indopakistanais constitueraient la majeure partie des propriétaires de ces terrains bradés à un prix défiant toute concurrence. « La construction de ces logements sociaux se fera par le biais du 3P (partenariat public et privé) dans le plus bref délai. L’Etat tiendra le rôle de facilitateur », note la porte-parole du Gouvernement.  Par ailleurs, l’Etat veut mettre un coup de frein à cette braderie des terrains domaniaux. Ordre a été donné par le Président de la République, Andry Rajoelina, d’arrêter illico presto la désaffectation des terrains appartenant à l’Etat. Et concernant les terrains bradés, il a ordonné au responsable d’ouvrir une enquête concernant leur cession. A noter que le projet de construire des logements sociaux, non seulement dans la Capitale mais  aussi dans les autres régions, figure parmi les pactes lancés par Andry Rajoelina à la propagande aux élections présidentielles. La plupart des logements sociaux à Madagascar furent construits à l’époque de la 1ère République, soit dans les années 70, à l’instar de la cité des 67 ha, celle d’Ampefiloha, Itaosy…
 La rédaction

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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