Publié dans Politique

SEFAFI - Sahondra Rabenarivo se retire

Publié le vendredi, 22 février 2019

L’Observatoire de la vie publique ou SEFAFI vient de se séparer de l’un de ses membres actifs. Il s’agit de Sahondra Rabenarivo qui vient récemment d’être nommée à la tête du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI). Suite à cette nomination, cette juriste diplômée de la très prestigieuse université d’Harvard (Etats – Unis) a décidé de se retirer de l’Observatoire. « C’est avec le cœur lourd que je vous annonce mon départ du SEFAFI pour d’autre obligations. Néanmoins, j’emporte avec moi toutes les valeurs qui ont animé notre travail au sein de l’Observatoire et que je vais utiliser pour mes prochaines missions », a – t – elle déclaré hier. Ce fut hier lors de la cérémonie de présentation du 17ème recueil qui combine tous les communiqués du SEFAFI l’année dernière, au Motel Anosy. Dans ledit recueil, l’Observatoire met l’accent sur les évènements marquants de l’année 2018 dont l’organisation de l’élection présidentielle. « Pour la première fois depuis 1996, les citoyens pouvaient, dans un scrutin transparent et pacifique, reconduire le Président en exercice ou se prononcer en faveur d’un autre candidat », souligne le SEFAFI dans un résumé dudit recueil.

Recueil

 Et de poursuivre que, la législation électorale devait être adaptée aux dispositions de la constitution de la IVe République tout en déplorant le fait que le pouvoir ait attendu la dernière année du quinquennat pour s’y atteler, confirmant les craintes de la société civile sur le sujet. « Dans ces conditions, rien d’étonnant à ce que les nouveaux textes témoignent des mêmes insuffisances que les précédents : liste électorale déficiente, partialité des médias publics, silence sur l’origine des financements, qu’ils soient d’origine locale ou étrangère, impunité pour les contrevenants, etc ».

Sur cette lancée, les membres de l’Observatoire interpellent « sur l’absence de signe de renouvellement d’une classe politique toujours enfermée sur elle-même ». En guise de solution et de prévention à toutes autres formes d’irrégularités, le SEFAFI suggère un code électoral et une législation plus largement adaptés aux attentes des citoyens, ainsi que l’avènement d’une nouvelle classe politique, allant des mairies au palais présidentiel.

S.R.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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