Publié dans Politique

Réforme au sein de la TVM - Les précisions du Dg de la communication

Publié le mardi, 26 février 2019

Une réponse à la polémique ! Suite aux nombreuses informations qui circulent sur les réseaux sociaux au sujet d’une réforme au sein de la Télévision nationale (TVM), le directeur général  au sein du ministère de la Communication a tenu à apporter des précisions dans une déclaration publiée hier. D’emblée, ce responsable souligne l’absence de réforme des structures au sein du Televiziona Malagasy depuis des années. Du coup, la chaîne nationale est considérée comme étant à la traîne par rapport aux chaînes privées selon la perception des téléspectateurs. Une grande différence est d’ailleurs perceptible dans le traitement des informations au sein de la chaîne nationale et celles privées. Pour une fois, l’initiative – considérée comme une grande première dans l’histoire de la TVM –  de mettre en place une grande réforme vient donc du ministère de la Communication et de la Culture. Un changement qui part du renouvellement des présentateurs du journal et ira plus en profondeur au niveau des structures. D’ici peu, l’apparition de nouveaux visages à la présentation des informations est prévue, toujours dans cette optique de réforme.


 Changement de fond et  de forme
A entendre les explications du Dg de la communication, Fanahimanana Tiaray, des consignes de changement ont été données au cours d’une réunion avec les membres du personnel de la TVM. Il justifie le choix dans le renouvellement des présentateurs ou présentatrices par l’objectif de donner un nouveau souffle à cette chaîne publique tout en améliorant la qualité de l’information. Pour contredire les rumeurs et autres polémiques qui alimentent les discussions dans les réseaux sociaux, ce responsable de souligner qu’ « il n’y a nullement une intention d’écarter les employés qui ont déjà à leurs actifs de nombreux années de service ». Il réitère que les « nouveaux présentateurs » ne sont autres que des employés de la TVM et non issus de l’extérieur. D’après toujours les précisions du ministère, le changement en matière d’apparence est interdépendant avec la qualité des informations qui seront diffusées à l’attention des téléspectateurs.
Ainsi, une modification dans le traitement des informations est également en perspective. Sur cette lancée, le ministère annonce la diffusion d’une nouvelle émission axée sur l’éducation civique.
  Recueillis par S.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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