Publié dans Politique

Candidats de la plateforme IRD - Le choix final appartient aux chefs de parti

Publié le mardi, 05 mars 2019

Les élections législatives auront lieu le 27 mai prochain. Le dépôt de candidature pour siéger à l’Assemblée nationale sera clôturé dans moins de 7 jours. Pour l’instant, l’on ne se bouscule pas aux portillons des Organes de vérification et d'enregistrement des candidatures (OVEC). Au niveau des écuries politiques, les listes des candidats sont bouclées ou sur le point de l’être.  C’est le cas de la plateforme « Isika rehetra distrika miaraka amin’ny prezida Andry Rajoelina », (IRD) regroupant tous les soutiens du candidat numéro 13 durant la campagne électorale, tels que le MAPAR, LE TGV, LE MMM, le Freedom, etc.  

Un processus fastidieux de sélection détermine les prétendants qui seront investis par cette plateforme. Des noms de candidats sont proposés par les entités à la base. Pour être investis au nom du Isika rehetra miaraka amin’ny prezida Andry Rajoelina, ces potentiels candidats devront ensuite avoir l’assentiment des instances dirigeantes, notamment des chefs de parti. En outre, les partis et associations composant cette plateforme se sont entendus de ne pas présenter de candidats si le leur n’a pas été retenu par les responsables au sein de la plateforme. En effet, l’objectif des dirigeants au sein de cette entité est d’investir des candidats qui épousent les idées du Chef de l’Etat et donc de créer une majorité stable et s’éviter les péripéties qui ont marqué la dernière législature. Il s’agit en outre d’une manière de faire montre de discipline.

Le « Isika Fikambanana miara-dia amin’ny Filoha Andry Rajoelina » (IFI) au cours d’une conférence de presse a vogué dans cette même ligne d’idée. Cette plateforme a indiqué que « Seules les instructions et les directives du Président de la République Andry Rajoelina devront être suivies par ses membres durant l’élection législative ». Comptant plus d’une centaine d’associations membres et plus de 500 000 membres répartis à travers la Grande-île, le IFI affirme disposer de personnalités prêtes à affronter les urnes dont les dossiers de candidatures nécessaires ont déjà été envoyés aux responsables compétents chargés de finaliser la liste des candidats par District. La plateforme présidée par Richard Ramanambintana, un éducateur et non moins opérateur économique, encourage par ailleurs ses candidats qui ne seraient pas retenus à accepter et soutenir les candidats finalement retenus.

Notons par ailleurs que plus de 10 millions d’électeurs iront aux urnes pour ces législatives. Une hausse de 2.53% a été enregistrée lors de la révision annuelle de la liste électorale entre le 1 décembre et le 15 février. La liste électorale a été arrêtée provisoirement le 28 février dernier. L’impression des listes électorales provisoires est en cours. Des listes sont déjà transmises auprès des Fokontany pour les éventuelles rectifications.   Les citoyens ont 20 jours pour vérifier leurs inscriptions dans ces listes.

La rédaction

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Editorial

  • Et les îles Eparses ?
    Et ce sujet revient de nulle part. Depuis, on n’en parle plus ! On le croyait enterré quelque part. Sujet tabou, interdit ou fâcheux ? Que de questionnements autour du sort réservé à ces joyaux baignant le Canal de Mozambique ! Cheval de bataille du candidat numéro treize durant la campagne présidentielle de 2018 qui a enthousiasmé l’audience, les îles Eparses furent quasi absentes en 2023. En tout cas, elles disparaissent de l’écran de radar des grands débats. Et même certaines formations politiques qui ont affiché leur engagement à la lutte pour la restitution de ces îles se taisent. La presse non plus n’a pas fait grand cas. Elle les a quelque peu oubliées. Sans parler de l’omission généralisée des candidats députés d’évoquer ce cas fâcheux.Par miracle, le sujet réapparait ! Le 7 octobre 2024, la France, par la voix de son ambassadeur Arnaud Guillois, plaide pour la poursuite des…

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