Publié dans Politique

Législatives - Rejeté par le TGV, un trafiquant notoire veut intégrer Tsimbazaza à tout prix

Publié le vendredi, 08 mars 2019

Comme nous l’avons rapporté dans nos colonnes il y a quelques jours, un trafiquant de bois de rose notoire dans la ville de Toamasina veut briguer le poste de député. L’individu dont les proches furent, par le passé, les victimes de kidnapping est pourtant réputé et continue d’être fortement impliqué dans des affaires d’exportation illicite de bois précieux. Dans son ambition, pour devenir parlementaire de la Chambre basse et à l’approche de l’échéance de clôture du dépôt de candidature, cet opérateur a approché le parti TGV pour tenter sa chance d’être présenté sous les couleurs du parti présidentiel. Aux dernières nouvelles, les tentatives de cet homme de postuler en tant que candidat du parti au pouvoir s’est heurté à un échec cuisant car été rejeté par le TGV.

Ce parti qui a procédé à un véritable tri pour choisir les candidats qui seront présentés sous la bannière orange, lors des prochaines élections législatives. Ainsi, un autre nom a été proposé en tant que prétendant à l’Assemblée nationale sous les couleurs de cette formation politique pour l’ex – chef-lieu de province de Toamasina.

Rappelons que dans ses motivations, ce trafiquant a voulu tout simplement obtenir l’impunité parlementaire pour pouvoir continuer ses magouilles. Tristement célèbre en matière de trafic de bois de rose, l’homme en question est aussi mêlé dans d’autres affaires de dettes non payées à l’endroit de plusieurs opérateurs économiques du Nord qui furent ses anciens collaborateurs.

Malgré ce refus du parti TGV, le trafiquant serait aujourd’hui en train de chercher tous les moyens pour intégrer le parlement de Tsimbazaza à tout prix. Il envisage donc de postuler en tant qu’indépendant ou en tant que candidat d’une autre formation politique. Une manœuvre déplorable qui risque de ternir l’image du parti politique qui accepterait de le présenter. D’ailleurs, en cette période où le changement est plus que jamais le mot d’ordre, de telles pratiques devraient être bannies du milieu politique.

La Rédaction

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Editorial

  • Pas de panique !
    Aucun projet, aucune démarche en vue d’une privatisation ! L’Etat reste l’actionnaire majoritaire à 100 % ! L’Etat cherche en permanence les voies et les moyens pour redresser la JIRAMA. Tels étaient les mots-clés / termes-chocs annoncés et redits par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry au palais d’Etat d’Iavoloha devant les représentants de la Compagnie nationale d’Eau et d’Electricité, la JIRAMA. Ont été présents à la rencontre, hormis l’initiateur de la réunion, on a vu deux membres du Gouvernement, la ministre des Finances et du Budget et le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures et quelques membres du staff de la Présidence, d’une part. Des représentants de syndicat, du personnel et de l’équipe dirigeante de la JIRAMA, de l’autre.

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