Publié dans Politique

Législatives - Rejeté par le TGV, un trafiquant notoire veut intégrer Tsimbazaza à tout prix

Publié le vendredi, 08 mars 2019

Comme nous l’avons rapporté dans nos colonnes il y a quelques jours, un trafiquant de bois de rose notoire dans la ville de Toamasina veut briguer le poste de député. L’individu dont les proches furent, par le passé, les victimes de kidnapping est pourtant réputé et continue d’être fortement impliqué dans des affaires d’exportation illicite de bois précieux. Dans son ambition, pour devenir parlementaire de la Chambre basse et à l’approche de l’échéance de clôture du dépôt de candidature, cet opérateur a approché le parti TGV pour tenter sa chance d’être présenté sous les couleurs du parti présidentiel. Aux dernières nouvelles, les tentatives de cet homme de postuler en tant que candidat du parti au pouvoir s’est heurté à un échec cuisant car été rejeté par le TGV.

Ce parti qui a procédé à un véritable tri pour choisir les candidats qui seront présentés sous la bannière orange, lors des prochaines élections législatives. Ainsi, un autre nom a été proposé en tant que prétendant à l’Assemblée nationale sous les couleurs de cette formation politique pour l’ex – chef-lieu de province de Toamasina.

Rappelons que dans ses motivations, ce trafiquant a voulu tout simplement obtenir l’impunité parlementaire pour pouvoir continuer ses magouilles. Tristement célèbre en matière de trafic de bois de rose, l’homme en question est aussi mêlé dans d’autres affaires de dettes non payées à l’endroit de plusieurs opérateurs économiques du Nord qui furent ses anciens collaborateurs.

Malgré ce refus du parti TGV, le trafiquant serait aujourd’hui en train de chercher tous les moyens pour intégrer le parlement de Tsimbazaza à tout prix. Il envisage donc de postuler en tant qu’indépendant ou en tant que candidat d’une autre formation politique. Une manœuvre déplorable qui risque de ternir l’image du parti politique qui accepterait de le présenter. D’ailleurs, en cette période où le changement est plus que jamais le mot d’ordre, de telles pratiques devraient être bannies du milieu politique.

La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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