Des interrogations qui emmènent certains à conclure que les fonds ne seraient pas utilisés à bon escient par les responsables dont les têtes dirigeantes ne sont autres que ces ministres enquêtés par le BIANCO. De là à déduire, pourtant, à la culpabilité de Lanto Rasoloelison et Ulrich Andriantiana, c’est un pas que des observateurs n’osent pas encore effectuer. Il faudrait en effet attendre l’issue des enquêtes des autorités avant de conclure quoi que ce soit. Il est certain que dans un futur proche, les dossiers concernant cette affaire atterriront sur la table des juges du Pôle anticorruption (PAC)à l’instar de ceux de l’ancien Premier ministre et également ministre de la Décentralisation, Mahafaly Solonandrasana, épinglé dans les dossiers de subvention exceptionnelle et marchés fictifs. Avant eux, un autre ministre de l’ancien régime est lui aussi passé à l’étape du BIANCO et celle du PAC en l’occurrence Anthelme Ramparany. Pour celui-ci, l’enquête s’est axée sur l’affaire des bois de rose saisis à Singapour dans lequel son nom est cité pour avoir avalisé l’authenticité des dossiers d’expédition de ces marchandises interdites à l’exportation. A l’issue du déferrement du dossier devant le PAC, la secrétaire particulière du ministre a été placée en détention préventive à Antanimora contrairement à son supérieur qui hume encore l’air libre en attendant son procès à la Haute Cour de justice (HCJ) qui a déjà entre ses mains le dossier.
C’est certain que les affaires concernant Lanto Rasoloelison et Ulrich Andriantiana suivront aussi le même chemin.
La Rédaction